Devil's Absolution
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 What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo))

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Jonathan Connor
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Jonathan Connor


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MessageSujet: What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo))   What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo)) EmptyLun 8 Sep - 5:47

Mercenaire? Et pourquoi le qualifier ainsi, se demande t’on en songeant aux compagnies privées paramilitaires dont seul l’argent achète les services, mais pas du tout pour autant la fidélité? Pour la simple raison qu’il n’y avait pas vraiment d’autre titre d’emploi pour ce qui lui rapportait au noir assez pour ce niveau de vie tout de même élevé… Tueur à gage? Non, il ne faisait pas que cela, parfois il s’improvisait garde du corps, chasseur de prime, cambrioleur, informateur et plus encore. Pourtant demeurait toujours la partie ingrate de son métier, celui de recherchiste et enquêteur ou détective privé, une part de sa tâche qui, plus elle prend de son temps, moins l’affaire lui devient profitable en rapport avec la charge de travail. Pis encore que de tenter de retrouver une cible : réaliser que l’on ne rattrape pratiquement que des gens croyant que d’autres personnes détenaient de l’information sur cette cible, renvoyant donc sans cesse à une elle et une telle autre crapule, comme si lui devait à tout prix faire une chasse au trésor stupide basée sur pratiquement rien pour que son contrat soit réussi!…

-- 3 :47 pm --

Un de ces cafés de multimédia, un café Internet ou du moins quelque chose de bien semblable à l’atmosphère chaleureux, décontracté, épuré et cossu à la fois où les jeunes élites des universités hors de prix se réunissaient pour discuter, faire imprimer et photocopier leurs feuillets annonçant une manifestation future ou probablement gérer leurs pages d’intellectuels gauchistes en ligne sur la Toile… Quand ces jeunes deviendront avocats ou chirurgiens plastique, ce ne sera plus ici mais au golf qu’ils se retrouveront, discutant des finances au lieu de parler des grosses multinationnales

Et Connor devait infiltrer cet endroit où régnait en maître la petite clique sirotant leur thé et leurs boissons énergisantes biologiques, pénétrer dans ce lieu où on semblait ignorer les risques de la vie quotidienne, trouver un jeune homme parmi une foule d’étudiants richards. Toujours les mêmes genres de personnes que du temps où le mercenaire fréquentait encore l’université, la preuve : lorsque l’homme à la stature imposante vint se poser sur un siège juste aux côtés du chef de la petite bande, la meute en entière lui lancèrent ce même regard suffisant, à l’unisson, tout comme à la cafétéria d'antan. Il n'y avait que les visages et les noms qui changeaient... Damn, Jonathan n’avait pas du tout l’intention de perdre son temps avec ces prétentieux : l’air toujours impassible et sans expression –comme s’il fut victime autrefois d’un attaque vasculaire cérébrale qui lui aurait laissé le visage paralysé- il plongea méthodiquement ses mains dans le poches de la veste de cuir qu’il portait alors, en ressortant ses gants noirs et nets. Avec ces gestes exercés, Connor les enfila sans se déranger à répondre aux interrogations sèches du chef de la bande ( « Je peux savoir ce que vous voulez, monsieur? » ) avant de replonger une dernière fois sa main en son veston…

Sans plus de cérémonie, il retira de son étui -dissimulée sur son torse du type affectionné par les policiers ou agents fédéral- sa plus compacte de ses armes fétiches, l’arma et le posa sur la table devant lui, le doigt frôlant la gâchette et le bout prêt à cracher ses balles meurtrières vers l’insolent fils de riche. Le jeune prétentieux avait perdu son courage et ses couleurs, déglutissant avec difficulté et levant son regard affolé vers l’inconnu bien que de détacher ses yeux de l’arme le tenant en joue lui semblait au dessus de ses forces… Disons que l’effet fut immédiat, si bien que le pactisan pu en venir aux faits avec une placidité camouflant à peine la menace dans son ton grave de voix, plissant légèrement ses yeux perçants à la fois :

« Quelqu’un m’a informé du fait qu’il y a quelques détails que tu connais et qui par hasard m’intéresseraient… Et je dois dire que je crois qu’un peu tout le monde connaît les règles du jeu quand ils ont ce genre d’objet pointé sur eux, donc tentons de faire cela en douceur et efficacement…. J’espère que tu es prêt à commencer et à faire attention à ce que tu répondras…»

Jouer un rôle, intimider et laisser le reste venir à soi...

-- 4 :05 pm –-

Réellement une course exaspérante aux indices : voilà que les –"possibles" seulement, aucun mot de certain- informations au sujet de la cible qui avait amenée Connor à Chicago étaient en réalité probablement détenues par une de ces créatures publiques que le jeune prétentieux fréquentait en secret… Il n’avait pas mentit ce nigaud avec ses cubes de tofu comme quatre heure, le mercenaire le savait trop effarouché pour cela… et Jon dut donc se résoudre à aller trouver la femme dans son antre où elle serait exposée aux yeux gourmands de prédateurs masculins, la seule danseuse de l’endroit travaillant à ces heures selon l’autre qui jurait sur tout les dieux n’y être plus allé qu’il y a quelques mois. Un nom : The Darkest Night… un titre inspiré, avait pensé Jonathan avec sarcasme, un quartier : la petite Italie… ça allait en empirant dans les clichés, songeait toujours Connor avant de se demander si les choses iraient plus loin et s’il pourrait assisté à un remake du massacre de la St Valentin.
Peu importe, il devait réviser son plan : il n’aurait qu’à attirer la fille –une petite blonde supposée avoir une voix minaudante que personne écoute, trop occupés que les clients sont à laisser leurs yeux glisser sur ses courbes que trop généreuse, selon le jeune crétin du café-, en retrait jusqu’à son interrogatoire surprise avant ou après son petit numéro. C’était élémentaire, sans détour et Jonathan se mit rapidement en route à bord de son rutilant Muscle Car couleur d’encre, parcourant la moitié de la ville vers sa prochaine étape.

-- 4 :36 pm--

La glace du regard du mercenaire glissa quelque peu sur l’assemblée présente et répartie par tables, jugeant de leur potentiel dangereux ou agaçant, avant de s’attarder sur la structure et l’architecture de l’établissement une fois de plus : laisser de tels silences figer la discussion étaient parfaits pour briser l'hésitation de son interlocuteur…
Ok, le temps alloué à laisser l’autre mal à l’aise s’était écoulé: Jonathan frigorifia le propriétaire du Darkest Night d’un seul coup d’œil, d’un sourire narquois contrastant avec le visage de marbre qu’il arborait depuis son entrée sur les lieux, et considéra la scène à laquelle il participait… Il était là, assis sur un de ces tabourets au comptoir, plaquant la joue poisseuse de l’homme contre la surface de son propre bar seulement d’une pression d’une main sur sa nuque, usant de la force juste afin de rendre l’autre aussi docile qu’un mord pouvait le faire contre un poney, repoussant nonchalamment les bras du propriétaire battant l’air en moulinet avec sa main libre. Il faillit sourire à pleine dents en se remémmorant l'allure horrifié de l'autre lorsqu'il l,avait agrippé et précipité le ventre à plat sur le meuble...


« Alors, maintenant, tu te souviens d’où peut bien être ton artiste vedette? La femme... Ce n’est pas comme si je lui voulais du mal, mais toi par contre avec la façon dont tu me parles depuis tout à l’heure…»

Le pactisan lâcha d’un ton désinvolte, sa brutalité étant sa petite vengeance pour tous les va et viens qu’il avait dut faire pour venir ici, pour le peu de manière que cette ordure avait eut à son égard.

« Aaarrh… d’accord, d’accord! Elle n’est pas là… gnnnh… pas si tôt! Maintenant lâche-moi salopard! » Peina à répondre l’homme prisonnier de cette prise de fer qui lui écrasait sûrement douloureusement le visage en grande partie.

Empoignant le collet du propriétaire répugnant, Jonathan le redressa avec une étonnante facilité et le laissa retomber derrière le comptoir, encore sous le choc alors que l’air lui avait semblé de plus en plus rare pendant que le mercenaire le plaquait sur place sans ménagement. Le Rhodes Islandais prit quelques secondes pour boires de mesurées gorgées du Long Island Iced Tea qu’on venait de lui servir, laissant un répit à l’autre afin qu’il termine sa besogne, si cracher, râler et tousser en était une... Il ne devait pas gaspiller ses énergies -pourtant en énormes réserves en sa condition de pactisan- pour une telle personne. Ce genre aussi il en voyait partout et depuis toujours.

« Évidemment, ça je n’aurais pas eut besoin de le demander aussi gentiment… »

Commença avec flegme celui vêtu de noir, ajoutant une lampée d’alcool aux autres déjà consommée sans regarder l’autre homme peinant à se redresser en prenant appuis sur le bar, puis poursuivit :

« C’est maintenant que je dois la voir, tu va me faire le plaisir de me donner son adresse, après tout ce n’est pas comme si tu avais le moindre scrupule pour tes employés… »

Sans pitié pour les gens scélérat comme le propriétaire se tenant devant lui, Jonathan n’eut qu’à faire rouler ses fortes épaules sous le cuir de sa veste impeccable et fixer l’acier de son regard sur l’autre telle une lame à la gorge, pour obtenir l’adresse tant désirée...

-- 6:23pm--

Et voilà : lui ayant prit la peine de revêtir une chemise fraîche et blanche sous son veston -et non insérée dans la taille de son pantalon mais laissée libre et naturelle-, ainsi que cette paire de jeans relativement marquée par l’usure afin d’échanger son allure de motard pour celui d’un flic décontracté mais sérieux –le tout complété de sa plus belles fausse plaque de Marshall des États-unis s’il advenait le besoin de la braquer sur quelqu’un-... Et face à lui la porte de l’appartement peu reluisant à 53 MacArthur Street.
Le quartier en entier ne l’était pas lui-même, mais il était inévitable que chaque grande ville ait sa face défigurée et cachée quelque part où furent autrefois ses fondements… Partout pareil, se dit le mercenaire en jetant un dernier coup d’œil sur le couloir dénudé de tout sauf du mauvais goût et de la crasse, se préparant à la suite des choses : il cognerait, se présenterait sous un faux nom –''Le Cosaque'' non plus n’étant pas un bon choix d’identité faussée–, il s’informerait au sujet d’un entrepôt en question et qui lui avait fait faire tout ce chemin, il aurait ses réponses, n’aurait pas à toucher une seule fois à la crosse de ses armes de poings et il serait du coup débarrassé de cette première chasse au trésor irritante…


Parfait… L’homme ajusta le pan de son vêtement, cogna trois coups secs et sonores sur le bois fade de la porte, fourra ses mains dans les poches de son jeans avec assurance et nonchalance et attendit… C’allait être simple, il sourirai juste assez mais pas trop, il ne brusquerait pas la danseuse blonde et potelée -d'après le quasi portrait robot que lui avait fait l'universitaire- à moins qu'elle soit tout aussi peu agréable que ses deux derniers informateurs.


((HJ: un peu long, mais c'est mon ouverture tout de même, je me calme toujours un peu après XD ))
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MessageSujet: Re: What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo))   What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo)) EmptySam 13 Sep - 21:44

Le temps semblait être en arrêt. Rien que pour une minute, parce que des fois ça faisait du bien, mais c'était faux. Roksana le savait que c'était erroné et que le temps continuait de s'égoutter, faisant tomber ses secondes avec une vitesse détonante. Pourtant c'est comme les pâtes qu'on fait égoutter dans l'évier. Vers la fin, les gouttes d'eau brûlante on du mal à sortir, parce qu'il n'en reste plus assez. Assez pour faire un gros paquet détonnant qui se casse gentiment la gueule dans votre évier et le bouche. C'est chiant, ça pue, et on en a pour trop de jours. Ah ouais bizarrement ça le faisait beaucoup moins de le regarder. Ce temps.

Smoke n'était pas contente aujourd'hui. Ses mains tremblaient. Le médecin débile qu'elle avait vu lui avait dit qu'elle était trop stressée et qu'elle devait se reposer. Un autre lui avait dit que si elle continuait à fumer et à danser la nuit pour peu dormir le jour ça finirait mal. Il lui a dit aussi qu'elle avait des risques de cancer à force de fumer comme un pompier. Et Smoke lui répondit qu'elle en avait rien à foutre. Comme d'habitude quoi. Trop distinguée Smoke faut que t'arrêtes ça me touche tellement les mots sont bien utilisés...

Elle jeta un regard à la pièce devant elle. C'était sensé être son appartement à elle. Mais elle était comme une gamine perdue dans une gallerie marchande. Parce que...sa mère est trop jeune pour l'élever alors franchement c'est mieux que de la foutre dans une poubelle. C'est plus rapide, plus efficace. Et moins banal aussi, moins dangereux. Roksana était l'enfant dont on ne veut plus. Parce qu'on a pas les capacités pour l'élever. Mais tout va trop vite, on est humain après tout. Et on réalise pas. Qu'on vient de faire une bourde, qu'il fallait pas. Et quand on s'en aperçoit il est trop tard. Et venez pas me dire qu'il est jamais trop tard ! Hé ho, on est pas dans un Disney, tout ne va pas bien, tout ne finit pas bien. Parce que pour finir en beauté faudrait déjà que ça est commencer comme ça.

Et chez Smoke ça n'avait pas commencé comme ça. Alors pourquoi pourquoi donc elle aurait droit à un traitement de faveur ? Elle n'en a pas. Elle n'en aura pas, elle le savait très bien ça. Sur son fauteuil pourri jusqu'à la moelle, il y avait du sang. Le sien, elle venait de le cracher, par voix orales comme on dit. Et elle venait de le salir encore plus que d'habitude, mais c'est un euphémisme. Il n'était pas sale, il était crado comme c'était pas permis, en dehors, en dedans, des ressorts sortaient. La joie de vivre c'était ce fauteuil. Un peu comme son propriétaire qui s'était appuyé deux minutes auparavant pour cracher ses poumons.

Le monde s'acharne à faire de nous des incapables, des idiots, des cons en somme. Il réussit bien son coup faut dire les choses comme elles sont. C'est qu'il est doué ce type. Le monde est vraiment très habile de ses dix doigts. Sans mauvais jeux de mots bien evidemment. Chez Rox il avait procédé autrement, il s'était armé dès le début à la tuer, à petit feu. Elle lui avait donné du fil à retordre la petite. Mais il était plutôt fier de lui, ouais le monde est plutôt prétencieux. Enfin bref, là il se sentait gonfler d'orgueuil pour ce qu'il avait réussi à faire. Elle n'était pas conne, elle n'était pas morte, elle ne se sentait pas inférieure.

Mais elle allait mal, et ça c'était génial pour le monde. Là il aimait ça, sentir qu'elle n'était pas bien et que si ça continuait comme ça elle clamserait vite fait bien fait. C'est que c'est un sadique le monde faut pas croire comme ça hein. Elle allait mal parce qu'elle venait de cracher tout ce qu'elle avait dans le bide sur ce sublime fauteuil qui aurait bien besoin d'un coup de Mr Propre en passant. Mr Propre qui ne daignait pas pointer le bout de son nez sous prétexte que maintenant qu'il avait assez d'argent pour se payer une maison toute propre monsieur ne devait plus travailler. C'est comme si Madonna arrêtait le sport parce qu'elle veut plus faire de disques ou que Johnny Hallyday se mettait en tenue de danseuse d'étoiles parce que le rock c'est plus de son âge. Ou au pire que Eva Longoria arrêtait les contrats avec L'Oreal ou d'autres sociétés parce qu'elle le valait plus bien et que elle n'aimait plus les glaces Magnum.

N'importe quoi ! Pourtant le fauteuil en était témoin, Mr Propre s'était fait la malle, surement en floride. Et là c'était plus trop un fauteuil plutôt quelque chose qui en a la forme, mais pas la couleur. Roksana lâcha sa cigarette qui tomba éteinte au sol, encore une quinte de toux et elle allait mourir dans la nuit. Quelque chose comme un cancer la guettait, un truc pas trop commode. Elle savait que d'ici peu, elle devrait plus passer par l'accueil en allant à l'hôpital (et tomber sur une vieille pas très commode) mais direct dans la rubrique Cancerologie. Si c'est pas de la veine ça, moi je me demande vraiment ce que c'est.

On frappa à la porte de Roksana, et elle leva la tête entre deux explosions de poumons. Parce que quand même c'était plutôt rare qu'on frappe chez elle. Exceptionnel même, ça arrivait quoi ? Tout les 36 du mois ? La dernière fois c'était le voisin qui s'excusait parce que son chien avait pissé sur le palier de Roksana. Et qui se demandait où il était. Son chien.

Elle se leva avec mal, et se dirigea vers l'entrée. En prenant soin d'éviter la masse incongrue d'habits devant elle, puis Roksana enleva le loquet, le deuxieme et ouvrit la porte. Elle s'attendait à voir un vieux ou une vieille. Un idiot ou une idiote. Mais elle trouva un homme. Le style passe partout, pas super banal non plus. Il avait le cheveux noir, le visage dur aussi. Et puis des yeux plutôt beaux, très important chez Roksana les yeux. Elle y jeta un rapide coup d'oeil. Et se dit que franchement c'était pas son jour.

"-Bonjour."

Fallait pas non plus faire un discours hein ? Tout de façon elle en était incapable, la main appuyé contre le revers de la porte, elle fut prise d'une autre quinte de toux. Un peu plus forte que les précédentes. Bon allez viens me chercher Lulu mon ami seigneur des enfers. Parce que là tu tardes un peu.
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MessageSujet: Re: What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo))   What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo)) EmptyLun 15 Sep - 6:55

((HJ: bon, il y a quelques petits insides plus ou moins cachés, hein? tongue Et voilà que Jo est vraiment con là-dedans, surtout conaissant le caractère à Smoke XD))


Sons étouffés. Étouffements eux-mêmes en tant que tel à vrai dire : de derrière cette porte générique foncée et usée, des clameurs de poumons encrassés lui parvinrent en détonations de quintes de toux. Jonathan ne put s’empêcher d’imaginer une mégère à la cuisine avec rouleaux dans les cheveux, cigarette aux lèvres, robe de chambre et pantoufles délavées, à la gorge trop sèche et rauque, mais la main exercée sur la crosse d’un fusil à pompe et prête à tirer sur les visiteurs… Une sorte de Supermarket Lady* de Duane Hanson, mais en plus "trigger happy"… L’homme en eut le sourire naissant au coin des lèvres à une telle pensé, mais fut bientôt tiré de ses moqueries en harmonie avec le son des loquets tirés derrière la cloison de bois devant lui. La porte s’ouvrit, il redressa légèrement les épaules et quitta en vitesse sa pose rappelant le contraposto digne du David, presque au garde à vous devant l’inconnu.

Pas tout à fait cela à quoi il s’attendait : une figure d’apparence fragile à la structure osseuse frêle -mais non pas disproportionnée pour autant- qui donnait l’impression au grand mercenaire d’avoir devant lui une réplique à l’échelle infimement réduite d’une femme à la beauté appréciable mais figée… une poupée de porcelaine au teint laiteux à en laisser croire qu’elle fut fardée à la poudre de riz, à la chevelure d’une couleur riche et gourmande, aux grands yeux comme des billes de verre aux reflets intrigants… des yeux presque vitreux où flottait un ombre de misère… de souffrance peut-être? Il aurait eut envie de lui demander : ta grasse maman blondasse est-elle là?, puisque après tout elle n’était pas celle qu’on lui avait décrit en détails comme l’incarnation de l’opulence et de l’abondance, mais cet humour –qui de toute façon ne se serait jamais manifesté dans un tel moment- lui paru déplacé quand Connor eut finit de lire sur le visage de l’autre… En réalité il n’aurait pas été surpris de la voir s’effondrer devant lui : il remarqua le désordre chez elle, le tracé de ces cernes qui soulignaient ses yeux de biche maladive, la pâleur de ces lèvres fines lorsqu’elles laissèrent échapper ce « bonjour » simpliste, le corps légèrement balancé de façon à appuyer un peu de son faible poids contre le cadre de la porte ouverte… Rien n’échappa aux yeux de lynx du chasseur, si bien qu’ils se surmontèrent d’un froncement de sourcils inquisiteur, sérieux et presque soucieux.

Et tout s’enclencha dans l’espace des deux ou trois secondes à peine après qu’on lui aille ouvert : le corps de cette étrangère se secoua avec la violence d’une toux à résonance… "creuse et humide" comme si le mal provenait d’un point très profond en cette femme… Qu’étaient-ce cette légère teinte rosée qui colorait l’intérieur des lèvres de l’étrangère que Jonathan observait s’étouffer, cette presque imperceptible écume rougeâtre qui peignait la pointe de ses dents? C’était un signe de malheur, le souvenirs soudain de la fois où lui-même avait prit une balle dans le dos et avait craché son hémoglobine toute la soirée, le sentiment d’urgence d’agir pour cette personne, non seulement parce qu’il aurait peut-être besoin d’elle pour quelques informations –comme : où est la danseuse du Darkest Night?- mais parce qu’il ne pouvait se débarrasser de son côté humain…

Ouais, pour cette mémoire, ce n’était pas agréable que de s’éveiller dans une ruelle derrière une maison de banlieue pauvre de Caroline du nord, ayant le vague souvenirs d’avoir effrayé une bande de jeune criminel en ayant un peu trop l’air d’un policier en civil, si bien qu’ils en virent à tenter d’abattre ce rôdeur à la veste de cuir d’une coup de feu à bout portant avant de prendre la fuite… La déflagration, la douleur poignante, le noir total ensuite... pas agréable non plus que de réaliser qu’on avait passé au moins cinq heures -jusqu’au couché du soleil en fait- sur les lieux, au milieu des cartons détrempés, affalé à plat ventre dans une marre de son propre sang séché et croûté… Et que dire de la sensation de tout ce liquide poisseux qui s’était accumulé dans les poumons pendant ce temps et qui continuait de se déverser lentement tant et aussi longtemps que l’homme n’avait pas entièrement cicatrisé? L’impression de se noyer, d’être écrasé, profondément misérable et affaiblit, le sentiment que l’on se décrocherait les organes internes à tousser à ce point qui ne lâchait pas prise, le goût métallique du fer contenu dans le sang lorsqu’il revenait à la bouche, les salissures que cela faisait en tombant au sol… Et pis encore : le fait de savoir que la plaie aurait cicatrisée avant qu’il ne puisse s’occuper de la nettoyer, impliquant non pas qu’il allait se mériter un infection monstre, mais voulant tout simplement dire qu’il allait devoir trouver un moyen de s’opérer lui-même pour retirer la balle logée et incrustée dans sa cage thoracique, ça ou vivre avec son poids contre les poumons pour le restant de ses très longs jours…

Le regard perçant de l’homme s’écarquilla donc quelque peu à la vue de ce signal d’alarme, de la peine et la faiblesse grandissante de l’inconnue chez qui il se présentait, toujours au son de cette vicieuse toux, et se porta une fois de plus sur l’appartement visible derrière la silhouette dans l’entrebâillement de la porte. Des vêtements traînant au sol, mais surtout ce meuble misérable qui avait presque perdu son qualificatif de fauteuil… tant pis, c’était mieux que rien…

Le pactisan prit donc les choses en main avec audace et fit un pas vers l’avant, vers cette étrangère qui n’avait rien à voir avec lui, pour lui saisir avec assurance et fermement -sans être cependant brusque ou utiliser trop de sa grande force- l’épaule, l’entraînant tout bonnement à l’intérieur de l’appartement sans lui laisser le temps de protester entre deux quinte d’arrache-poumon… Sérieusement, le son même ne trompait pas, peu importe s’il n’avait pas vraiment de formation spécifique en ce domaine, quelques cours de premier soin, mais rien de très poussé… Au passage, il repoussa la porte pour qu’elle se referme, et il lâcha d’un ton direct, presque autoritaire, comme s’il fut un professionnel de ces drames médicaux allant droit au but et n’ayant pas à l’idée qu’on ne lui avait absolument rien demandé au départ, hormis souhaité le bon jour:

« Vous ne tiendrez pas sur vos deux jambes une seconde de plus dans cet état là… Vous avez reçue une balle ou alors seulement l’impression d’avoir respiré de la colle et des lames de rasoirs dernièrement?... »

Il l’avait déjà entraînée au milieu de la pièce en faisant cet examen verbal, passant à deux doigts de lui glisser quelques mots sur ses expériences personnelles au niveau blessures supposées être mortelles et qui le trahiraient du coup du seul fait qu’il avait survécu. Pourtant, le filet de sang avait passablement stagné sur ses lèvres et le corps de la femme avait cessé de se secouer de toussotements, la laissant sûrement plus consciente et révoltée du fait qu’un homme inconnu, bâtit et à l’allure d’un policier loin d’être à cheval sur ses principes des forces de l’ordre s’était arrêté dans son logement. Mais Connor, lui, l’ignora quelque peu : il était enfin assez près du fauteuil qu’il avait repéré plus tôt pour réaliser qu’il était pire qu’il croyait et que les taches de sang frais régnaient en maîtres sur les restes de coussins fatigués… Quoi, il n’allait tout de même pas permettre à une souffrante de s’installer carrément là-dedans, le fait que ce n’était son hémoglobine à elle n’en changeant pas l’aspect répugnant -et peu flatteur pour la dignité de l’étrangère- de la chose!

Quel galant mais incorrigible boy-scout par moment... S'en rendait-il compte lui-même?


Au moins il eut une idée : il se pencha pour ramasser un bout de vêtement traînant au sol –en priant pour que ce ne soi pas un sous-vêtement féminin qui lui donnerait automatiquement l’air d’être un pervers en cavale fouillant chez les dames- et rapidement le jeta sur les coussins maculés du meuble, ignorant encore les réactions de la poupée de porcelaine sanglante qui n’était visiblement pas contente d’être ainsi agrippée. Ensuite, concentré dans cette tâche de secouriste qu’il endossa que trop automatiquement, il rajusta sa prise sur le bras de la femme alors qu’elle tentait de se dérober et, sans difficulté la ramena devant lui en un arc, à la manière d’un danseur de ces danses latines et sensuelles ferait tournoyer sa partenaire, la faisant cependant choir assise sur le fauteuil et sa housse improvisée. Un seul mouvement souple, véloce qui plus est.... Comme s’il eut soudainement la conscience de s’expliquer vaguement, il sortit du pan de sa veste de cuir la fausse plaque de flic qu’il avait amené par précaution, la fit voleter et s’ouvrir dans un mouvement blasé et rapide, avant de la ranger à sa place et de proférer d’un ton sérieux sans laisser de silence entre ses propos de sujet différents:

«Agent Thompson, Police de Chicago… Vous devriez vraiment vous faire examiner par un médecin… Vous êtes seule ici? »

Sur ces derniers mots presque stoïques dans leur efficacité, les mains de l’homme allant trouver avec flegme mais sérieux les côtés de sa ceinture pour s’y poser, le regard de glace de Jonathan sous son faux nom se promenant encore une fois et en un éclair sur les lieux… Cela pouvait toujours redevenir aussi simple qu’il l’aurait voulu, la blonde chanteuse serait une colocataire ou peu importe, elle sortirait d’une pièce autre de l’endroit, elle accourrait avec inquiétude, irait appeler une ambulance et, avant de la laisser quitter avec sa frêle amie dans le véhicule d’urgence vers un sauvetage héroïque, Connor en profiterait pour lui poser les quelques questions qui lui avaient fait faire tant de chemin pour presque rien… Bien sûr, c’était simple comme vision des choses, et cela peu importe si la condition alarmante de celle qui lui ouvra la porte et lui mourrait presque au visage n’était pas trop nette… après tout, le mercenaire avait l’impression de commencer à se fourrer un peu trop le nez dans ces histoires et malgré le mandat qu’il se donna d’enquêter à fond sur un ennemi avant d’aller le chasser sur son propre domaine établis depuis longtemps… établis depuis bien avant l’accident stupide qui l’avait fait semi amnésique et mis hors-jeu pendant plus d’un an…

Un autre évènement ironique et stupide parmi tant d’autres, pensa l’homme à la dérobée, repassant en sa mémoire les mésaventures semblables qu’il avait connu, les moments plus sombres et violent encore qui furent partie intégrale de sa vingtaine, quoi, à peu près l’âge de cette étrangère à la chevelure cacao à première vue, non?…

Puis, comme on dit : "Life’s a Bitch", et surtout si on lui en laisse l’occasion de nous le prouver...

L’attention et les yeux pâles du Rhodes Islandais se reposèrent sur celle qu’il avait presque brusqué.


____


*Une magnifique sculpture en fait XD
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MessageSujet: Re: What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo))   What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo)) EmptyLun 15 Sep - 20:08

Sa carcasse se secouait de tremblements incontrôlés, au rythme de la toux et au froid environnant. Elle n'en pouvait plus. Hein fallait que ça cesse. De n'importe quelle façon le plus rapidement possible de préférence. Apparemment Lulu n'avait pas entendu son petit appel qui demandait qu'on l'achève. Dans ce moment là elle avait envie de tuer tout le monde. Surtout ceux qui tentaient le diable. Ce n'était pas un voisin vieux comme Mathusalem, qu'avait fait toutes les guerres mais qui n'avait que des rides. C'était un homme, comme Roksana en croisait peu.

Ni vieux ni jeune, ni stupide, ni pervers. Un truc banal faut dire mais que Roksana n'avait plus vu depuis longtemps. Par contre ce qu'il venait de faire il allait le regretter, il avait beau être un mec propre sur lui, qu'il la touche sans aucune permission n'était pas tolérable. Sur le coup elle ne réagit pas, trop crevée, et puis elle n'était pas trop en position de négocier. Pas croyable ça et maintenant il jouait le petit médecin prévenant. Ouais elle s'était pris une balle, en pleine tête, et maintenant elle était capable d'être gentille. Plutôt très dégueulasse en fait.

Non mais plus sérieusement elle haussa un sourcil quand il parla pour la première fois. Si elle avait su, elle aurait pas dit Bonjour, elle n'aurait pas ouvert la porte et tout le monde aurait été content. Personne pour la laisser crever tranquille, non mais moi je vous dis que devient le monde. Et puis en plus Mônsieur se la pétait, genre moi je fous mes doigts dans ma boucle de ceinture, je balance une plaque en plastique et m'annonce avec un nom tout ce qui a de plus bidon. Cette chose qui lui tenait de poitrine se souleva d'un rire sarcastique quand il lui conseilla d'aller voir un médecin (vieux con pervers au passage, elle le détestait celui du coin). Tout ceci avec un calme royale et un nom qui tenait vraiment pas la route. Peut être un point commun avec Roksana, qui elle non plus tenait pas...le coup. Elle se passa une main fébrile dans ses cheveux tout en riant encore de la stupidité de la chose.

Et elle se leva, du moins essaya, en se cassant la figure il faut dire les choses comme elles sont. Comme un être bourré qui essaye de sortir de la place sur lequel on l'a mit parce qu'on sait pertinemment qu'il ne tiendra pas merde à la fin. Mais elle était bornée. Et elle avait pas fumée depuis une demie heure ce qui en soit pour une femme comme elle tenait de...l'exploit. Le mythe. La légende. Ou le miracle. Mais là sérieusement il lui fallait sa dose de nicotine. Elle se releva donc aussi digne que Roksana pouvait l'être c'est à dire beaucoup.

Et elle s'appuya sur le bras de l'autre con en passant. C'était pas volontaire, mais étant donné qu'elle avait l'habitude de se raccrocher à toute chose qui ressemblait à un objet et qui tiendrait le coup et bien ça l'avait fait. Et lui en matière d'objet immobile il faisait fort. L'était comme une statue de glace inutile qu'on achète pour se la péter devant ses amis les bourgeois faut l'avouer. Mais qui en rentrant en mouvement devenait franchement necessaire...Elle attrapa son paquet de cigarette et la clope avec qu'elle porta à sa bouche en restant debout. Elle aurait pas la force de se déplacer jusqu'à ce foutu fauteuil foireux. Elle alluma son tueur, sa raison de vivre avec son zippo. Et la fumée qui sortait par tout ses orifices vint atterir sur le visage de Rox.

"La dernière fois que j'ai vu un médecin il m'a dit quelque chose de très utile : Si vous continuez avec une vie comme ça vous allez avoir un cancer."

Merde. Elle tangua. S'accrocha a la petite table de nuit juste derrière le visiteur. Le faux flic.

"Et là je me dit que il a eu surement raison, sont trop forts les médecins, mediums."

Elle savait pertinemment qu'il avait raison. Elle savait qu'elle devrait aller voir quelqu'un, se faire soigner, mais elle n'avait jamais était équilibrée, elle en était impossible. Et elle se disait que sérieusement arrivée à la fin de sa vie, ou du moins ce qu'elle estimait la fin, ça servait à rien. Vaut mieux mourir malheureux comme disait Balavoine. Et Roksana approuvait complètement, rares étaient les phrases qu'elle approuvait, mais il était mort et ne saurait jamais qu'elle était d'accord avec lui. Alors elle s'en foutait d'approuver.

"Vous avez trouvé sur Google votre nom hein ?"

Le sarcasme fusa mais resta en suspend. Attendant sûrement que sa propriétaire est finie de cracher ses poumons. Quand ces organes seraient bien délogés de leur endroit où ils résidaient depuis leur naissance, peut être pourrait t'elle continuer ?

Sa carcasse n'en pouvait plus. Du fait qu'elle n'était nourrie que tout les deux jours, et qu'elle recevait de la merde appelé clope par centaines. Pourtant elle s'accrochait à survivre. Pourquoi sérieusement ? Aussi inutile que de nous rabattre les oreilles qu'un tel ou un tel est mort au Liban. Qu'est ce que sérieusement on en a foutre ? C'est quoi le but ? Nous faire culpabiliser dans notre maison ? L'humanitée est pourri jusqu'à l'os. Et rien non rien ne pourra jamais la sauver.
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MessageSujet: Re: What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo))   What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo)) EmptyLun 22 Sep - 20:47

Elle se moquait, balayait ses cheveux d’un geste nerveux rappelant celui d’un dépendant aux drogues en crise qui jurerait sur la tête d’un peu tout le monde qu’il était en plein contrôle, le tout en essuyant les perles de sueurs sur son front… Elle se moquait d’une façon qui ne put soulever que quelques préjugés chez le mercenaire : quartier défavorisé habité de gens trop miséreux et pas assez gâté par la vie pour prendre le temps de s’éduquer, les femmes les plus agréables à l’œil exploitées pour leurs atouts au point d’en perdre toute envie de vivre, laissée comme une coquille d’amertume… les autres qui se retrouvent en de tels lieux parce que leur démence latente les empêchait de se trouver un emplois décent.

En même temps l’homme ne pouvait que se renfrogner, non pas visiblement sur son visage alors sévère, mais intérieurement, au point de le laisser presque sentir et s’imaginer une expiration contrarié, un sifflement hargneux sortir de sa poitrine, de sentir ses muscles de sa mâchoire brûler d’envie de se contracter et se serrer, ses sourcils lui démangeant de se froncer fortement. Il n’était pas homme à se laisser humilier et à se laisser rire au nez, les seules folies embarrassantes qui risquaient de lui arriver devaient être celles qu’il provoquait lui-même et contrôlait avec doigté, un rôle d’une pièce de théâtre en direct et dans la réalité… Orgueil piqué à vif, laissé comme figé sur place et dans le temps.
Il perdait son temps avec ce genre de personne peu coopératif, il le savait et cela l’aurait rendu livide de contrariété. Et son regard de glace arctique suivait le parcourt tortueux de l’autre qui peinait à même se tenir droite, qui embrassait la chute comme si cela lui laissait ensuite un semblant de dignité, plus débalancée qu’un de ces soldats qui étaient restés un peu trop proche de l’explosion d’un de ces obus de l’Axe, si bien que leur tympan, mais surtout leur oreille interne en avait prit un coup assez puissant pour qu’il en soit débilitant. Qu’aurait-il fait à sa place de toute façon, s’il était celui défaillant sur place? Bonne question, passons à la prochaine, fit son amour propre qui refusait l’erreur…


Sans broncher, il la laissa passer à côté de lui sans même tourner la tête pour suivre sa progression, fier comme au garde à vous attendant que les choses finissent de se mettre en place, patientant pour la réponse de la femme. Il la sentait presque avancer dans son calvaire, mais la savoir avancer lui suffisait : pourquoi regarder une épave blanche comme la neige lorsqu’on avait bien l’image en tête? Il ne faisait que s’imposer et en rester là, sachant aux réactions de la femme que la menace de sa présence était assez suffisante. Il ne fit que prétendre ne rien remarquer lorsqu’il sentit une main prendre appui sur son propre bras à la base de son tricep, de toute façon ce n’était pas du tout comparable à une lourde charge que ce geste entraînait, il aurai pu la soulever d’une seule main s’il avait eut la prise appropriée sur elle… Non, ce ne fut qu’une fois qu’il la sut plus loin dans son dos, un léger froissement lui chatouillant la limite de l’ouïe, qu’il se retourna d’un bloc, tâchant de conserver l’aisance décontractée d’un policier en civil insouciant qu’il s’était donné du mieux qu’il pouvait, se concentrant sur la mission de ne rien laisser transparaître de sa raideur d’ex-militaire et de mercenaire à temps plein.

C’en était presque risible, non, en fait c’était risible : Jonathan laissa un souffle de dérision s’échapper de lui-même, strictement une amorce de ricanement dédaigneux et insolent qui ne fit que secouer une seule fois ses épaules, le rire muet face à l’ironie qui nimbait lourdement l’affaire en entière de sa trace crasse. On lui aurait signifié à cette femme qu’elle venait de se crever l’œil et elle irait tout de même trouver une paire de ciseaux pour courir avec en mains! Connor croisa les bras et souleva quelque peu le menton avec cette pointe de suffisance et de défiance, n’arrivant pas à ressentir de la pitié présentement pour cette figure éclairée par la lueur fantomatique de la flamme qui alluma sa cigarette, encore moins lorsqu’elle prit parole pour souligner le ridicule de la situation. Cruel, il ne cligna qu’un peu des yeux lorsqu’elle sembla osciller tout comme s’ils furent transportés soudainement sur un navire en pleine tourmente et orage, le Rhodes Islandais demeurant le seul assez chanceux pour avoir les deux pieds rivetés solidement au pont du navire ballotté. Il y avait un accent étranger dans sa voix, mais n’était-ce pas ce que tant de personnes habitant en Amérique avaient en commun? Cela ne changeait rien. Il avait besoin de cette information, pour la forme, pour permettre la prétention qu’il n’avait pas encore perdu sa journée et des litres d’essence à cette chasse aux indices lassantes, et non pas besoin de suivre l’état d’une dépendante –il avait en horreur ce qui menaçait de le soumettre à une basse addiction- et les malheurs de la société défavorisée soumise aux défaut d’un système capitaliste poussé et menacé par les démons et leurs pâle imitations… Ce n’était pas compliqué pourtant, aucune nécessité à regarder ces publicités à la télévision pour savoir qu’en Afrique plusieurs enfants au ventre ballonné par la malnutrition meurent dans la misère...

"Vous avez trouvé sur Google votre nom hein ?" Fit la petite dame suite à un court silence.

Ce fut un de ces moments où il parut à l’homme que son cœur allait lui briser les côtes à la façon si forte et soudaine dont il se mit à battre –sa condition de pactisan au métabolisme surpuissant oblige la possibilité de tels excès- le genre de sensation d’adrénaline lancée comme des feux d’artifices dans chacune de ses veines, cette sorte de sensation qui donnait l’impression que la pièce venait de gagner quelques degrés de chaleur… Ce : « Damnit, j’suis découvert! » qui se faisait sentir avant même que les mots et l’implication du fait ne lui parvienne concrètement à l’esprit. Du moins, ses au moins 20 ans de carrière dans des domaines où être apparemment piégé ou condamné ne lui servirent pas à rien : la seule chose qui aurait pu trahir son malaise si on y portait une pure attention demeurait le fait qu’il avait retenu son souffle, qu’à nouveau il se figea en statue de sel.

Quoi qu’une telle formation en dissimulation d’intentions ne lui aurait peu servit de toute façon : voilà que la femme continuait à toussoter de plus belle, au point où Connor se demanda si elle n’allait pas cracher une boule de poil comme le vieux matou qu’il avait adopté il y a bien longtemps le faisait. Dans ce cas, ce ne serait pas des parts de fourrures que Snow-White expulserait de sa gorge, mais les raclures de ses poumons goudronnés et carbonisés… Elle semblait presque y mettre du cœur…

Mais bien certainement, en même temps, Jon ne pouvait pas tout bonnement ignorer l’offense sur son effort de choix de nom, chose paraissant banale, mais l’intention derrière ces mots et la personne à laquelle ils étaient destinés n’étaient tout simplement pas fait pour laisser le tout filer sans les considérer… On n’attaquait pas un mâle dans son orgueil masculin, c’était comparable à tenter de lui rabattre son côté cavalier, le mettre en chaînes, le mettre en cage, en muselière, le déposséder de son arme ou de ses outils ou de ses voitures au moteur rugissant… Même la voix de sa conscience avait peine à garder un discours d’humanité pour le harceler avec l’idée de porter secours à une jeune femme agonisant devant ses yeux de fer… À la fois, et cela l’irritait au plus haut point, Le Cosaque savait que s’il était découvert, encore une fois il faut dire que cela l’irritait réellement, il était vain de tenter de se défendre avec la raison et des arguments, et surtout contre une femme à l’esprit aussi contiguë à celle d’une mule têtue… Soit, cela n’allait pas changer grand-chose à sa situation vu le caractère intraitable de l’hôte de ces lieux, Jon était seulement laissé sans l’autorité sociale qu’une plaque aurait pu lui procurer en autres lieux, rien de plus.

Donc ainsi l’affaire se présenta : Connor fut mut par un ricanement muet et distingué tel ceux que poussent les mondains se croyant au dessus d’un autre devant lui -acté à merveille d’ailleurs, partie intégrale de son petit jeu- avant de décroiser les bras et s’intéresser à son entourage… Nonchalamment, prenant son temps à la fois pour répondre à la femme qui avait cessé un instant de se décrocher les alvéoles de ses poumons, il vint trouver une sorte de comptoir devant sûrement, dans un lointain passé, servir pour la cuisine. Il examina comme amusé le fouillis d’objets et de déchets pêle-mêle qui s’y accumulait tel une couche de vernis hétérogène, se saisissant d’une bouteille s’il en trouvai une, la reposant aussitôt lorsque, par le seul poids, il savait qu'elle fut vidée de son alcool avant son arrivée. Il avait conscience qu’il ne devenait que plus assaillant dans la vie privée de la femme en cherchant ainsi de quoi boire sans qu’il en aille réellement envie, mais c’était justement ce qu’il y avait de beau dans son théâtre, et cette fois il serait franchement satisfait qu’elle lui envoie quelques paroles blessantes puisque ce n’était que ce qu’il provoquait…

« En fait, Thompson, c’est tout simplement ce qui est gravé sur un de mes joujoux favoris, tout juste sous le numéro de série… C’était ça pour l'introduction, ça ou Kalachnikov… »

Jonathan fit de telles moqueries à demi vraies, d’un ton placide et traînant, laissant miroiter volontairement le faible accent Texan qu’il avait acquis dans son adolescence malgré sa naissance Nordiste. Son regard n’était pas rivé sur la mourante qui s’enfumait toujours : il était encore à ses fouilles archéologiques qui ne constituait que glisser sur le côté quelques objets du bout des doigts avec désintéressement.

« Mais il faut comprendre qu’habituellement, la plaque est le passe-partout de presque toutes les demeures d’honnêtes citoyens… »

Continua t’il avec lenteur, avant de frigorifier la dame d’un regard perçant planté directement dans les billes de verre qui servaient d’œil à la poupée moribonde, prêt à analyser le moindre tic, la plus infime réaction qu’il calculerait avec méthode.

«Vous sembliez un peu préoccupée tout à l’heure lorsque j’ai posé la question, alors je vais la reformuler : je cherche une dénommée Smolenski, travaillant au, je cite : Darkest Night, et supposée habiter ici… »

Jonathan finit par laisser tomber la carte des informations sorties de nulle part avec flegme et calme, comme si l’affaire ne l’intéressait pas, bien qu’on ne pouvait se tromper sur les intentions de quelqu’un balançant des noms et des lieux… Cette mince mourante ne pourrait couvrir l’abondante danseuse platine éternellement, et lui ne resterait pas sans sa damnée information très longtemps! Il avait même prit la peine de contacter un mercenaire relativement ami d’origine slave afin de se faire conseiller sur la prononciation du nom que le patron du bar lui avait inscrit sur un bout de papier, il n’avait tout de même pas fait tout cela pour rien!

Connor reposa le paquet d’allumette vide qui lui était tombé à l’aveuglette sous la main.
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MessageSujet: Re: What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo))   What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo)) EmptyDim 12 Oct - 13:31

Il ne savait rien, ne savait pas. Lui il était posté tranquillement dans son confort, sans possibilité de chemin de retour. Il avait ses convictions, ses idées, bien fixées dans sa tête. Roksana payait son loyer, elle avait un boulot, et parlait la langue, elle n'avait encore, -a sa connaissance- tué personne, n'était pas une droguée, et ne comptait pas remédier à ce statut dans l'immédiat. Ses insinuations la dépassaient, il n'y avait que du mépris dans ce qu'il pensait d'elle. Oh évidemment c'était réciproque, mais alors ? C'est parce que c'était Roksana, et Roksana était connue pour n'avoir qu'un cœur dur comme le mur de Berlin. Avant 1981 s'entend bien. Mais lui, là, il n'avait pas le droit il avait le droit d'être froid et horrible même. Mais pas méprisant. Roksana l'aurait tué, il tripotait tout ce qu'il voyait. Chacun de ses mots n'était qu'une fumée, disparaissant juste après avoir été exposée à la lumière.

Pourtant...Alors qu'elle était sensé le détester elle ne pouvait pas, elle n'en était pas capable, il dégageait quelque chose qui l'empêchait, non même, l'interdisait de le haïr en bonne et due forme. Et c'était cette incapacité qui la rendait folle. Elle l'interdisait totalement d'avoir une emprise bien qu'incertaine sur elle. C'était elle qui ordonnait, c'est les autres qui l'obéissaient, c'était sa malédiction, ce pouvoir à elle. Et personne, non personne d'autres n'avait le droit. De faire pareil. Elle se releva un peu plus lorsqu'elle entendit son nom, ce qui eut le don de l'énerver c'est qu'il le prononçait bien, pas en le mâchant, pas comme un anglais qui n'a jamais entendu parler de la Russie autrement qu'avec la couleur rouge placardée sur le front. Il était plutôt bien équipé le bougre, il fallait dire les choses comme elles étaient, il avait du répéter son numéro des dizaines de fois, se faire une avant première dans son salon qui devait être d'une qualité irréprochable.

Pathétique.

Elle suivit sa main reposait le paquet d'allumette, au bon endroit, ses sourcils se froncèrent, elle ne supportait pas qu'on se trompe d'endroits, qu'on dérange ce qu'elle rangeait, tout était bordélique chez elle, pourtant elle avait son propre ordre, les vêtements toujours par terre, les détails rangés sur les étagères. Il n'y avait qu'elle, et son esprit qui pouvaient s'y retrouver, mais il avait réussi. Il arrivait avec ses grands souliers, il la faisait douter d'elle, il prononçait bien son nom, reposait à la bonne place, et s'était même l'ombre d'un moment inquiété de sa santé, pour son propre intérêt évidemment, si la personne à qui il parlait se cassait la gueule au sol et crevait il ne pouvait pas trop obtenir d'informations. Elle s'appuya sur le comptoir et écrasa son poids dessus afin de ne pas tomber.

"Vous devriez sérieusement passer un autre..."

Sa phrase se perdit dans les méandres de sa toux. Salope de toux, sale garce.

"Bordel !"

Elle se foutait à ce moment là de savoir qui il y avait un incconu derrière elle. Il y aurait pu avoir une foule qu'elle en aurait eu rien à foutre, elle avait mal, des lames aiguisés s'infiltraient dans sa gorge pour descendre dans ses poumons et y rester. S'agitant, sardoniquement. Elle s'appuya contre le mur, yeux fermés. Elle aurait voulu qu'un petit diablotin sorte d'une boîte made in china et lui crie "Surprise c'était une blague ! Tu vas vraiment finir par crever ce n'est qu'une questions de minutes !". Alors là elle danserait la java et...Non fallait qu'elle arrête d'avoir ce genre de pensées, il était là, sans savoir que Smolenski c'était elle. Elle devrait lui dire parce qu'il allait finir par s'impatienter...

"C'est moi Roksana Smolenski. Smoke."

Elle s'était d'un côté obligée de préciser Smoke, on l'appelait tout le temps comme ça, et pas une fois elle n'avait dérogé à cette règle. C'était elle, elle se sentait quelqu'un quand on l'appelait comme son père l'appelait, sans ça elle n'était rien. Alors déjà qu'elle n'était pas grand chose...Si on lui retirait ça, ce n'était pas la peine, plus la peine.
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MessageSujet: Re: What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo))   What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo)) EmptyJeu 16 Oct - 3:43

((HJ: bon, encore une fois, désolée du temps de réponse s'il étai trop... et pour mon texte, et bah disons que je ne suis pas aussi forte que Lip quand il s'agit d'improviser -__-'' ))

Il inclina légèrement la tête sur le côté, d’à peine deux ou trois degrés, ses yeux -perçants à en être presque luisants- toujours posés sur la frêle figure, sans ciller, immobile, immuables… D’acier mais scrutateurs, comme une paire de caméra à la lentille pâle qui guette et enregistre d’une façon onéreuse toute la scène qui se produit devant ses yeux, garde toutes le preuves et intentions gravées derrière son absence d’émotion… Pupilles d’une teinte trop près de celle du frimas, un coin de ses lèvres si faiblement retroussé pour une amorce de sourire en coin que seule une fine ombre pouvait le laisser deviner, sa stature si maintenue avec discipline : son être entier était trop insolent, effronté, arrogant, distant et narguant pour qu’il semble appartenir à un décors tangible.
Et de s’acharner de son flegme imposant contre une souffrante après avoir forcé son entré chez elle, maintenant à insinuer des calomnies pour la tester, à l’analyser comme on le ferait avec un exercice de résolution de problème mathématique, tout cela lui paraissait irréel de par tant d’inhumanité. Il chosifiait, il réifiait. Le pactisant en aurait rit d’un rire sans joie face à l’ironique réalisation. Jonathan s’effrayait parfois dans de tels moments, mais présentement il ne pu chasser ce malaise moral qu’en se sentant presque victorieux de voir que celle au teint de cierge réagissait aux noms qu’on lui avait cité.


Son témoin en interrogatoire se trouva rapidement à peser au comptoir, comme si elle fut soudainement sous l’emprise d’une nouvelle force de gravité, comme si la terre était maintenant trois fois plus massive et cela pour elle seulement. Les lois de la physique pouvaient être sélectives? Non, sûrement pas : en fait seulement la mort ou sa menace en faiblesse en avaient le luxe… C’était toujours un cruel revers des choses à bien y songer, comme présentement : Jonathan était là, à jouer au chasseurs de démons ou de pactisans psychopathes en pleine enquête alors que juste en face de lui, une inconnue qui se meure, mais d’une façon que naturelle, une façon totalement orpheline d’ennemi pensant et conscient. Le jeune homme survit au jour J pour ensuite s’éteindre frappé par un chauffard ivre à deux kilomètres de chez lui. Une femme survit à une complexe opération à cœur ouvert pour ensuite se perdre à cause d’une infection généralisée causé par l’oublie d’une malheureuse éponge dans sa cavité thoracique lors de l’intervention… On croit un front couvert -Connor le croyait parfois naïvement comme un beau dur à cuir demeuré ingénu et utopiste à l’intérieur- pour réaliser qu’on a laissé nos arrières à plein découvert pour qui veut bien notre peau… La même chose pour cette créature au teint de Blanche-neige.

Il n’arrivait pas à lire avec précision ce qui pouvait se produire dans ce crâne de pauvre femme, lui accordant au moins ce caractère indéchiffrable comme qualité. Le Rhodes Islandais écouta de plus belle lorsque les pâles lèvres exsangues de l’étrangère s’activèrent, ne pouvant cependant pas terminer d’en comprendre le sens que la phrase mourut prématurément si on peu se permettre ce genre d’humour noir. Il fallait comprendre qu’une fois de plus l’autre y allait à arrache-poumon à coup de pied-de-biche, jurant, toussant, vacillant comme une ballerine aux ailles brisées du Lac des Cygnes, sa barre horizontale pour ses étirement devenant le mur, momentanément. Elle s’isolait dans son propre monde, sa bulle de douleur devant les yeux même de l’américain, lui faisant rapidement se sentir de trop : il ne savait que faire de son grand corps dans ce petit appartement, il était un obstacle à quelque chose, quelque chose qu’il ne pouvait définir.

Cela devait être la culpabilité, la culpabilité d’être ainsi impuissant, la frustration d’être ainsi impuissant, qui lui faisait peu à peu oublier sa colère passée contre elle: Le Cosaque froid et de glace devant une mourante alors qu’il s’était jurer faire son job non pas que pour l’argent mais aussi pour apporter son aide, lui qui n’aurait qu’à se faire retirer les tumeurs une par une sans se soucier de la guérison s’il était à la place de cette inconnue puisque, après tout, il se regénérait plus rapidement et miraculeusement que le commun des mortels et cela tandis qu’une autre personne si jeune renonçait à se soigner en préférant une chute douloureuse vers la fatalité. Mais que pouvait-il faire de toute façon, lui adresser un grand sourire et lui dire : « Bonjour madame, je vais vous sauver en vous faisant, sans le savoir médical nécessaire, une transfusion de sang de mutant qui pourrait soit avoir aucun effet, soit vous tuer tout simplement alors que vous ferrez un spectaculaire rejet jusqu’à l’agonie! » ?

D’ailleurs, n’était-elle pas un peu jeune pour que l’usure ait réduit ses poumons en charpie? Elle devait avoir quoi, de 20 à 30 ans? Non, 27 ans maximum à son air, et cela sans se laisser impressionner par son étonnante lividité et sa maigreur qui la vieillissait… Habituellement, un cancer de la gorge ou des alvéoles ou peu importe touchait ces adultes d’une quarantaine d’années et plus alors qu’ils avaient commencés dans leur tendre jeunesse, alors pour cette inconnue à l’accent de l’Est, il aurait fallu qu’elle commence son manège de cigarette à 3 ou 4 ans, qu’elle achève 5 paquets par jour ou tout simplement qu’elle ait déjà une grande faiblesse pulmonaire hypothétiquement… Devant ces réflexions, Jonathan la considéra avec un regard scrutateur où se mêlaient la curiosité, le soupçon et la méfiance, plissant légèrement ses yeux pâles.

« C'est moi Roksana Smolenski. Smoke. »

Fit-on soudainement, sortant en un choc Connor de ses belles réflexions alors qu’il venait de porter la main sans regarder sur un briquet apparemment vidé de son gaz. Interpellé par la déclaration, le mercenaire se figea et dévisagea une fois de plus la frêle figure avec soupçon, ou plutôt comme si elle fut folle, demeurant interdit. Si l’implication d’une telle chose ne devait pas en aucun cas refaire surface devant lui au risque de le rendre fou furieux, il aurait eut un air identique sur son visage masculin, assurément. Mais plus ses méninges fumaient à ainsi fonctionner à vive allure au point de surchauffer, plus ce masque de soupçon se fondit en une seule et unique preuve de l’incrédulité qui saisissait l’homme : un de ses sourcils quelque peu épars se dressa, inquisiteur, dubitatif.

Roksana… Pourquoi avait-il l’alarmante impression qu’elle disait vrai en prétendant être cette fameuse Smolenski? Smolenski… Y avait-il une chance que l’informatrice recherchée soit la sœur ou une parente de la mourante qui ne collait que trop peu avec la description? Bien sûr que non, amèrement songé : elle avait dit « c’est moi » et cela ne trompait pas… Smoke, quel surnom ridiculement près de ce qui la tuait en plus, c’en était presque révoltant et Jon fronça imperceptiblement les sourcils, y comprit celui qui s’était soulevé, tenté de critiquer à voix haute le sobriquet comme si cela pouvait exorciser sa frustration.
Quoi, alors il aurait tout ce chemin pour rien!? Il se serait fait piéger comme un débutant?! Tout cela pour un peu de fumée évanescente?!


Alors voilà, il était contrarié, mais vraiment contrarié et brûlant d’envie de se venger et se défouler, d’aller donner une leçon à celui ou ceux qui s’étaient joué de lui et l’avait envoyé sur la piste de la mauvaise danseuse, peu importe si le pathétique du Darkest Night avait prétendu n’avoir qu’une seule artiste comme employée pour l’instant.
Pourtant il faisait face à un problème : il avait une rivale aspirante au titre de celui qui dominait la situation, et c’en était une sérieuse, sa faiblesse de jeunesse féminine et mourante, son je-m’en-foutisme et son mordant cynisme la rendant encore plus redoutable et, il n’en doutait pas, elle se jetterait sur lui à la moindre faiblesse comme une meute de poules le font si une d’entre elles est moindrement blessée. Non, il ne pouvait absolument pas se montrer dupe ou avouer une défaite e partir en s'excusant, mais comment gérer ce problème d’ego et celui de la colère bouillonnante qui montait en lui? La question à 50 mille dollars, il devait donc se montrer très avisé…

Pour résumer tout ce processus mental -depuis son froncement de sourcils- en indices plus visuelles : après le court silence laissé par la révélation, Jonathan se détourna un instant, comme cherchant ses mots, passant inconsciemment un pouce sur les lèvres, distrait par son grand mécontentement et ses plans de vengeance, avant de refaire face à la femme, lui adresser un sourire crispé. Enfin, sans joie, il commenta avec un humour coincé qui n’arrivait pas à dissimuler son agacement, le tout dans le but de conserver son air distingué du mieux qu’il pouvait :

« Smoke… Bien, je vais me passer de plaisanter à ce sujet parce qu’on peut s’entendre sur le fait que ce genre d’insignifiance n’est… plus de mise maintenant… »

Le mercenaire fit une pause, sembla hésiter sur la marche à suivre ensuite… Ah et puis tant pis : il en avait assez, il était blessé dans son orgueil, il n’était pas en son paletot pseudo militaire qu’il affectionnait pour sa sobriété, costume du professionnel dur et froid, du Cosaque et de sa réputation à défendre... Alors cela voulait dire qu’il avait tous les droits, non? … Oui, pourquoi pas!

Brusquement, Connor claqua contre le comptoir ce briquet qu’il avait saisit plus tôt et gardé en main, -tel le juge rendant son verdict à coup de marteau, ou le joueur décidé dévoilant son jeu gagnant au poker- le choc brisant le silence sèchement et fissura en morceaux de plasique coloré l’objet déjà vidé de son contenu en essence. Une bouteille de verre, déséquilibrée par le tremblement du comptoir, roula et tomba au sol, elle aussi volant en éclats. Sans attendre que la poussière retombe sur ce geste de brutalité gratuite, Jonathan prit ce sourire en coin dangereux comme tout masque de carnassier, avant de poursuivre sur un ton plus venimeux et ironique sous-entendant l’énervement et le fait qu’il valait mieux ne pas le tenter à passer sa colère sur quelqu’un :

«Avant que j’aille dire deux mots à votre patron au risque de vous faire renvoyer, ou que j’appelle discrètement l’ambulance pour qu’ils vous consignent de force à l’aile mouroir d’un hôpital près de chez vous, vous n’avez pas, Smoke Smolenski, une petite idée de ce qu’est devenue l’autre blondasse de danseuse, histoire que ma joyeuse chasse au trésor ne fasse pas de victime? »

Il ne l’avait pas lâché de son regard de vitre claire bleutée…
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MessageSujet: Re: What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo))   What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo)) EmptyMer 29 Oct - 16:34

    Le ton du gars était sérieusement pas avenant. Mais il possédait une faiblesse dedans, dans ce ton horriblement détestable. Il y avait une hésitation que Roksana ne se serait jamais autoriser. Mais que lui se permettait à tout vent comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Une hésitation. Ça peut vous tuer ou vous sauver la vie, ça peut humilier le plus fort des hommes. Roksana l'avait blessé dans sa fierté, cette fierté qui était trop haute pour voir le reste du monde. Elle l'avait coupé. Ainsi être immonde devenait une seconde nature pour lui, comme un masque, une peau dont on ne peut se séparer.

    Il avait tendance à savoir parfaitement appliquer la manie de j'attrape-quelque-chose. Sauf que par sa faute, une bouteille en verre venait de se briser et le briquet vide s'était fendu. Elle l'écoute débiter son petit spitch stupide, son attention toujours sur ce qu'il venait de briser. Il lui posait une question, ça avait l'air d'être important pour lui...sinon il ne serait pas venu jusqu'ici...Rox respira un bon coup -ou siffla c'est à vous de voir- en ramassant les stupides bêtises de son hôte. Sans lui accorder le moindre regard elle alla les mettre dans la poubelle vide. Oui vide jusqu'à présent parce qu'elle n'avait fichtrement rien à mettre niveau restes dans la poubelle. Elle regarda le bordel qui s'était accumulé ses derniers mois, trop mal en point pour ranger elle gardait son énergie pour son boulot, que l'autre lui menaçait de lui retirer. Qu'est ce que ça pouvait lui foutre après tout qu'elle crève dans ce blède pourri ?

    Il ne la connaissait ni d'Adam, ni d'Eve, trouvait sûrement qu'elle ressemblait à Blanche-Neige après que le prince lui est collé une taloche et l'est quitté. Ou un poupée de chiffon bien chiffonnée...Dans un grand effort, Smoke poussa toutes ses affaires et les envoya sur le fauteuil. Toutes exceptées celles qui pendaient sur le comptoir. Elle s'assit ensuite sur le sol qu'on pouvait qualifié de propre par rapport au reste, une moquette grise foncée, pas mal. Ouais pas mal. Au moins plus rien n'était par terre, Roksana était remplie de tics, de tocs. Mais surtout de lubies qui lui prenaient comme ça, sans prévenir. Son hôte venait d'y assister.

    "Crevée. Capoute. Ses cheveux ont pris une teinte rouge et elle est décédée."

    Elle passa sa main sur la moquette comme lorsqu'on enlève les plis d'un drap.

    "Ça ne sert plus à rien de rester ici maintenant que vous avez la réponse."

    Elle plongea ses yeux devenus bouteilles dans ceux de son hôte, il y avait de la colère, de l'incomprehension, mais aucune once de peur. Ca, jamais.
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MessageSujet: Re: What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo))   What Ever Happened to... what's her name again? ((Rox+Jo)) EmptyLun 3 Nov - 22:44

((HJ: ouais bon, une mini surprise en espérant qu'elle n'est pas trop cliché ou tirée par les cheveux Neutral ))

Elle prenait ce malin plaisir à l’ignorer, à fixer bêtement ce qu’il avait vandalisé à demi volontairement comme un enfant n’arrivant pas à comprendre ce qui se produisait et qui peinait encore à analyser mentalement ce que ses sens venaient de lui transmettre d’informations. Quoi, cela ne pouvait pas être le choc émotionnel de voir un briquet de rien éclater en morceau sourdement après tout, et elle ne faisait qu’agacer Connor un peu plus que ce qu’il était déjà. Non, maintenant elle passait de cette brunette blême colocataire de sept nains à cette autre ménagère, une vraie petite Cendrillon affairée à collecter et récolter le verre au sol tel un fou confondant les bouts de bouteilles brisées et le diamant. Et le tout ponctué d’un râle haut perché s’échappant de ses poumons mutilés en un cri appelant à la pitié qui marchait presque sur le Rhodes Islandais, qui suffisait à lui donner ce léger goût amer en bouche, comme un très lointain vin qui aurait pu paraitre au abords corsé mais acceptable qui aurait tourné au vinaigre en un instant…

C’est difficile d’aimer le vin comme ce l’est d’aimer la tournure des choses prises universellement. Silence : il avait demandé ce qu’il avait à demander, maintenant il attendait avec divers mélanges explosif de frustration, d’impatience, de rancune, de nervosité et du mal de l’orgueil, le tout dissimulé sous un masque de dureté qui fendillait par endroit et laissait découvrir par un coup d’œil plus rapide sur la pièce, par le pianotement des doigts d’une main semi cachée, ce qui se dissimulait en dessous. La glace de son regard ne devint que plus sévère lorsque l’autre demoiselle morte-vivante joua aux rock stars et fit le ménage d’une poussée ou deux, de quoi faire enrager sa belle mère si elle voyait comment sa Cendrillon s’y prenait. De toute façon, les contes de fée ce n’était que pour les fillettes, se dit Connor entre deux pensées sérieuses, tentant à la fois de ne montrer aucune réaction en voyant la russe s’installer confortablement au sol et cela en semblant le vouloir vraiment, non pas d’être qu’une pauvre victime d’une faiblesse causé par la chose qui lui rongeait les organes internes.


"Crevée. Capoute. Ses cheveux ont pris une teinte rouge et elle est décédée."

Il ne fallait pas oublier que c’était toujours les animaux blessés les plus imprévisibles et dangereux et que Jonathan avait affaire à un chat anorexique en phase terminale qui, l’air de rien, lui avait sauté à la gorge et lui avait vicieusement planté les griffes dans les yeux. Donc il avait fait tout cela –cette longue chasse au trésor- non pas en ayant comme immense et enrageante déception de s’être fait donné la mauvaise adresse, mais en apprenant que son témoin si précieux mangeait les pissenlits par la racine après avoir tenté une nouvelle forme de piercing assez mortel… Il en aurait juré à voix haute, mais pourtant les mots ne jaillirent pas. Une déception qui éteint d’un coup la bouillonnante consternation qui lui malmenait les nerfs à coup de rage tranchante, le forgeron qui aurait trempé son fer rouge cerise dans une chaudière d’eau glacée. Son sourire de carnassier se referma, passant par un sourire en coin figé dans la hargne à une simple teinte de grimace qu’on pourrait prendre pour dédaigneuse ou dégoûtée qui lui tirait légèrement un coin de ses lèvres hermétiquement fermées. Puis cet imperceptible retroussement agressif s’effaça, laissant le visage de l’homme de retour à son immobilité rembrunit, refrognée mais surtout glaciale.

Une montagne russe d’émotion pour celui qui se voulait indolent de flegme, une russe qui ne déplacerait plus de montagne physiquement assise au sol à peigner le tapis et à lui dire de s’en aller, et lui qui demeurait silencieux. Elle avait raison et cela faisait mal d’ailleurs. Il dressa futilement le menton par défi et orgueil, quoi que son ton était maintenant à mi-chemin entre frigorifique et venimeux, d’un calme presque troublant marqué d’un arrière goût sardonique qui pourrait confondre en ce qui attrait à sa sincérité :


« Bien… c’est justement ce que je disais depuis un court moment. Ce fut une rencontre… enrichissante. »

On ne pourrait rêver d’un plus bel « au revoir » ou de plus épique que le bien joyeux « That’s all, folks! » qui clôturait chaque épisode des Looney Tunes . Sauf que la vie en avait décidé autrement et son message, passé lorsqu’il relâchait le comptoir et les débris de briquet, devint en quelque sorte l’invitation pour quelques autres. En effet, alors que le silence venait à peine de retomber, un bruit mat accompagné de celui plus criard d’une canette vidée qu’on envoyait rouler plus loin parvint assourdis de derrière la porte, rapidement suivit d’une faible rumeur, comme un murmure effacé mais colérique. Le premier son avait fait se retourner le mercenaire vers la sortie, fronçant les sourcils et alerté par la proximité du bruit : il aurait pu jurer que cet insensible ébauche de vacarme était causé par quelqu’un ayant trébuché dans le couloir… Un de ces pauvres loques humaines de l’appartement voisin retournant chez elle peut-être? Non : il sut que ce n’était pas le cas quand il vit la poignée de la porte d’entrée remuer légèrement, comme si quelqu’un la testait en voulant se faire le plus discret possible après sa première bourde… Ses instincts assez pratiques reprirent bien vite le dessus sur peu importe l’état d’âme qui l’habitait l’instant d’avant.

« Vous attendez de la visite? »

Jonathan glissa t’il à cette Smoke balayant le tapis, la froideur devenue sérieux, ses yeux plissés toujours rivés à la porte alors qu’il sentait déjà que son sang circulait plus rapidement dans ses veines par habitude comme à chaque fois qu’il était en alerte.

L’issu de cette rencontre s’était jouée en l’espace de deux secondes top chrono : de un : la porte s’était ouverte brusquement et vint cogner dans le mur avec l’élan, de deux : plus ou moins 6 armes automatiques avaient pointées leur gueule béante dans le cadre de porte rapidement suivies par des bras relativement musclées puis toute une demi-douzaine de truands de pacotille dont quelque uns à la gueule dissimulée derrière un foulard noir. C’était au milieu de la seconde d’après, en portant la main à son revolver le plus accessible –dissimulé sous va veste comme le bon policier en civil qu’il n’était pas- que Jonathan vit en leur expression que la bande l’avait reconnu au fond de cet appartement insalubre. L’instant d’après des balles sifflèrent -où la tête du pactisan était juste avant de se précipiter et s’accroupir derrière le comptoir- et se logèrent dans les murs en une longue pétarade.

Avant de répliquer, Connor ne put s’empêcher de détendre un bras et d’attirer vers l’abri improvisé la Blanche-Neige/Cendrillon, au cas où on la prenne pour cible elle aussi, peu importe si elle avait envie de survivre un peu plus longtemps ou non. Mais il ne pouvait se faire d’illusions: c’était lui qui avait faillit se faire trouer et quelque chose lui disait qu’il avait du intimider trop de gens aujourd’hui pour qu’une attaque de tueurs soit une coïncidence.


« Ils m’auraient donc suivit depuis tout à l’heure… En espérant qu'il n'ont rien fait à ma voiture»

Jon grommela, en partie pour lui-même, mais aussi pour informer du mieux qu’il pouvait la femme qu’il brusquait encore alors qu’eux deux baignaient encore dans une fine pluie de balle qui se logeaient dans le meuble protecteur. Le mercenaire attendit patiemment et alerte comme un militaire que la bande d’intrus cesse de tirer afin de tenter de faire poindre lui aussi son arme dans l’espoir d’en surprendre et d’en toucher quelque uns à l’aveuglette, mais il ne pu dépenser que quelques balles avant qu’on ne tente de lui arracher en une salve sa main. Il la retira vite fait lorsque les premiers éclats du bois du meuble vinrent lui griffer la peau –il ne voulait tout de même pas devenir manchot et échapper son arme au sol- et s’adossa contre le meuble, serrant les dents sous l’effet de la frustration. Il était coincé sur place et ne pouvait pas même jeter un coup d’œil par-dessus le comptoir sans risquer de se faire plomber de toute part, surtout que les 6 –sûrement des hommes de mains engagés- étaient focussé que sur lui et non pas sur plusieurs comme dans le jeu de foire où l’on devait donner un coup de marteau sur des marmottes mécaniques…

Et les balles continuaient de siffler encore un peu pour le dissuader de retenter le coup… Tant pis pour sa fierté: il y avait une solution, elle lui déplaisait mais elle avait pour avantage d’être la seule qui pouvait fonctionner relativement bien. Un dernier coup d’œil sur les égratignures sur sa main droite qui se refermaient déjà à une vitesse surhumaine, un soupir exaspéré, puis il fit face à Smolenski à ses côtés à contrecœur, lâchant d’un ton ennuyé juste assez élevé pour éviter que le tintamarre des salves de balles contre le meuble, les murs et le plancher ne recouvre sa voix :


« Je ne sais pas si vous en avez déjà une sur vous, mais si je vous prête une arme, vous allez faire équipe avec eux et tenter de me supprimer aussi ou bien vous tenterez plutôt de sauver votre appartement et/ou votre peau? »

Il devait bien faire en sorte que quelqu’un tire sur la demi douzaine de bels abrutis, peu importe qui ce serait. Mais, à l’instant, même penser d’une façon pragmatique n’aider pas à oublier à quel point traiter avec cette Smoke était une épine dans le pied de son ego.
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