Alcimadure Bohff [Humain]

• Fiche d'Identité

Nom : Bohff
Prénom(s) : Alcimadure Danis
Date de naissance : 1968
Age : 40 ans
Lieu de naissance : Navarenx
Nationalité : Français
Statut / Occupation : Charlatan


• Profil psychologique et physique

Caractère : La violence physique n'est que le reflet de l'impuissance. Guidé par cette conviction intime, Alcimadure préfère de loin la violence des propos, bien plus blessante et insidieuse. C'est ainsi que cet homme vit. Il ne croit pas en l'homme, cet animal faible et stupide, toujours tangent entre deux états, incertain et qui a le malheur d'habiter toutes sortes de sentiments inutiles. Alcimadure est néanmoins lucide, il sait que lui aussi est comme tous ces troupeaux qui ont peur en même, aiment en même temps et prient en même temps. C'est pour cela que depuis 20 ans – date à laquelle il prend conscience de la supériorité mentale des démons-, il travaille sur cet aspect de sa personnalité. Décidé à ne plus être « ça », il devient un manipulateur acharné reniant tous les sentiments qu'il pourrait éprouver. Il n'y arrivait pas toujours durant sa jeunesse, mais aujourd'hui, un vie pratiquement d'ascèse lui permit de se détacher de ce qui le reliait au genre humain. Sa plus grande crainte est donc de tomber amoureux, tomber dans une rage impuissante, ou encore -pire- de se sentir coupable. A cette idée, Alcimadure se surprend à prier pour que cela n'arrive jamais plus.

Défaut dominant : Ne mesure pas le danger.
Qualité dominante : Menteur jusqu'à la fin.

Apparence physique : La peur est son plus fidèle compagnon dans la quête effréné qu'il poursuit. Ainsi, dès son vingtième anniversaire, Alcimadure se métamorphosa : il rasa ses sourcils, utilisa des perruques, des lentilles, des fausses dents, de feux tatouages parfois et garda une minceur à faire pâlir d'envie les anciennes top models -lorsque la mode n'était pas passé de mode. A 40 ans, Alcimadure fait peur à voir, car il n'a pas changé semble-t-il durant toutes ces années : 1 mètre 80 pour 60 kilos, sa silhouette dégingandée sert à merveille son look. Son but était, par le biais de son apparence, de ressembler à l'imagerie que se faisait les gens de la petite bourgade de sa région des démons humanisés, ou des pactisans. Il y parvint à merveille. Ces bouseux sont si faciles à duper, qu'il garda le « costume » tout au long de ce qu'il appelait en son for intérieur « sa nouvelle vie ».


• Histoire

Au commencement :

*Naître à Navarenx, c'est naître dans l'antichambre de l'enfer* pensait souvent Alcimadure lorsqu'il prit conscience à quel point le sud de la France était retiré du monde. Ici, les gens labouraient la terre, ne savaient que peu lire et écrire, le potager était le lieu de vie... Ici, les gens s'appelaient Marguerite, Josiane ou Jeannot. L'enfant n'était pas plus gâté, ces parents préférant un prénom occitan pour lui permettre de mieux s'intégrer parmi la population. L'enfer, pour lui, c'était ça : s'intégrer ici.

La venue des démons ne fut connue et reconnue dans la bourgade qu'avec 5 ans d'écart. Ce fut la révélation pour l'adolescent qui vit en cet nouvelle race sa porte de sortie. Il quitta le hameau pour s'installer dans une région tout aussi piteuse et mener sa nouvelle vie, dans un cabanon logé dans les montagnes. Attendant la venue de ses sauveurs, Alcimadure se transforma. Les rumeurs de pactisans dans la région faisaient naître la peur dans les coeurs des villageois, or c'est la peur qui est le moteur de tout. Alcimadure devint donc un pactisans, par choix. Son apparence changea, puis le bruit couru qu'il avait le don de double vue. Ainsi commença la nouvelle vie. Les bonnes femmes venaient pour savoir quand leurs filles trouveraient un mari, les hommes venaient pour connaître si leurs cultures donneraient de belles moissons. Certains venaient pour connaître le jour de leur mort. Alcimadure savait exactement comment leur parler, avec beaucoup de précaution sur ses certitudes et ses connaissances de la région. Ainsi, à l'approche d'un bal, une laideronne ne trouverait probablement pas d'homme assez talentueux pour la satisfaire, mais un jeune fille en fleur trouverait de quoi s'amuser. En offrande, il recevait de la nourriture et du bois de chauffage. La peur de lui déplaire faisait d'Alcimadure un demi dieu, ici où l'on n'avait jamais vu encore vu de démon.
C'est ainsi que le jeune homme devint le démon qui sait lire dans les coeurs. Heureusement, ce démon là ne cherchait pas à faire le mal. Alcimadure regardait d'un oeil dédaigneux ces hommes et femmes ayant parcourus des kilomètres dans la montagne pour avoir ses conseils. Il attendait, mais il s'instruisait aussi, lisant des livres qu'il trouvait dans les marchés où parfois il s'engageait, le vendredi. Il attendait, patiemment, que quelque chose d'autre arrive, nourrissant l'espoir secret de devenir démon.

C'était l'automne. Ce jour là, sa vie prit un deuxième tournant décisif – le premier étant sa transformation. Une ville très loin d'ici était devenu le fief de la peur. Chicago, lui avait on dit. Il devait se rendre là bas. Ainsi il pris le chemin de la ville la plus proche, et après de longues discussions, il réussit à s'engager sur un bateau qui prenait le large. Bien sûr, il avait rangé son attirail et avait presque un apparence normale ainsi.
De la route, encore, à pied, en voiture, à l'arrière d'un camion...et enfin, Chicago lui ouvrait ses bras. Ce fut un soulagement lorsqu'il pensa combien était loin le temps où il vivait dans la montagne.

Anecdote(s) de l'enfance :

« -Alci, viens voir combien ça marche, lui cria le père depuis le fond de son modeste potager.
-hum...le petit grogna et traîna des pieds en s'avançant.
-Regarde, là ce sont des courgettes, elles poussent bien grâce au crottin que je suis allé ramasser le jour dernier, et...
-Papa, je veux aller à l'école, coupa le petit. »
Perplexe, le père le regarda d'un air mécontent, comme s'il venait de dire une insanité.
« -L'école? Mais mon grand, ce n'est vraiment pas utile ici, d'aller à l'école.
-Mais je ne veux pas rester ici. »
La discussion prenait un tour déplaisant pour le paternel.
« -Comment ça, tu veux pas rester ici? Tu reprendras mes champs, une fois en âge! Tu sais combien de voisins nous envie notre vie? Tu n'en a même pas conscience, tu ne sais pas la chance que nous avons, que TU as!
-Je ne resterais pas là, tu ne pourras pas m'en empêcher! »

Le père prit le bâton et frappa le garçon, alors âgé de 9 ans.

Anecdote(s) de l'adolescence :

« -Bonjour...?
-Entrez. Déposez la nourriture près de la porte et asseyez vous. Non, ne dites rien. »
Dans la pénombre, la femme aux joues rougeaudes distinguait mal le jeune homme de 22 ans qui se tenait devant elle. Seul l'éclat des dents en argent semblait remplir la pièce humblement meublée.
« Vous avez peur, je le sens. J'ai besoin de votre sang. Quelques gouttes suffiront. »
Il lui tendit un couteau et une écuelle. D'une main hésitante, la femme pris la lame et la pointa sur son doigt. Elle trembla, puis quelques rubis tombèrent dans le bol, qu'elle lui tendit ensuite en essuyant son doigt tranché sur son tablier.
« C'est ma fille, elle est malade. Le docteur est venue mais...je ne sais pas, elle est de plus en plus pâle, et je voulais savoir si...
-Elle sera morte d'ici 4 mois. Si ce n'est pas le cas, vous ferez mieux de l'envoyer en pensionnat loin d'ici. Car elle porte la marque du malheur sur elle désormais. »
-silence-
« Partez maintenant. Et ne parlez à personne de ce que je vous ai dit, ou cela se passera bien plus vite que je ne l'ai dit. »

La femme se leva et laissa le jeune homme seul. Ce dernier alla voir le panier laissé dans l'entrée, pris le saucisson et commença à le manger, tout en se demandant si il allait devoir partir dans la nuit pour tuer la jeune fille coupable de n'être que malade et d'avoir une mère faible et stupide.

Anecdote(s) de la vie actuelle :

« Vous venez de France, parait-il?
-Euhmm... oui, heumm, je viens de France.
-Wahou, c'est vrai, vous parlez même pas anglais!
-...France...heumm...Apprendre, bientôt.
-Hahaha, on dirait Tarzan! » Le camionneur alluma une cigarette d'un oeil rieur.
« Ecoutez, je vais vous aidez, si vous voulez, je m'arrête pendant 2 mois dans cette ville, Indianapolis. Un bon ami à moi est professeur, il pourrait vous apprendre.
-Oh! Heum...Oui, je veux bien...heummm...merci. »
Sans un sourire, il accueilli cette aide comme une autre preuve de la stupidité humaine. Pourvu qu'il puisse devenir démon, ou au pire pactisan.
« -Pourquoi vous êtes là, au fait?
-Vacances.
-Ici, aussi près de Chicago? Haha, alors vous, vous êtes pas commun comme type!
-Non, c'est vrai. »

Il lui tardait de remettre ses « véritables » habits. Décidément, il semblait attirer les bouseux, en quelque endroit que ce soit! Nul doute que des bouseux, il n'y en a plus beaucoup à Chicago : il est bon de les tuer en premier pensa Acimadure.


• Hors Jeu

Personnalité de l'avatar : Marilyn Mason
Joueur ou joueuse : Joueur
Comment avez-vous connu le forum : Partenariat avec...euh...La bulle? Ou un partenaire d'une partenaire de la bulle.
Commentaires ? : Niet. Ah si! Si vous êtes de Navarenx, désolé ^^

Haha, bienvenue.

beh, alors il y a deux trois petites choses que j'ai eu du mal à comprendre.
- Ton personnage est bien un humain non?
- Il croit qu'il peut devenir pactisan ou démon, et ne sait pas qu'il faut naître ainsi...?

Et aussi...
Jules Ferry, il fait voter des lois scolaires en 1881, 1882 et 1883 (si je ne me trompe pas) il rend l'école obligatoire, laïque et gratuite pour tous les enfants de France. Il se peux bien qu'à Navarex les enfants soient encore dans un milieu de XVIIIeme siècle, cependant les habitants ont l'air peu ouvert d'esprit donc ils ont tendance à suivre les lois et les doctrines. Le fait que son père refuse qu'il aille à l'école, me semble bizarre.
Mais bon.

Donc tu me confirmes que ton personnage est bien un humain et ensuite et je te valide, ok?
Ton avatar n'est pas à la bonne taille btw.

Bonjour,
Mon personnage est bien un humain, et il ne sait effectivement pas qu'il faut naître ainsi.

Concernant l'école obligatoire, à cette époque les écoles étaient disséminées et souvent les enfants devaient aller en internat, ce qui coutait cher. D'où la possibilité que certains ne puissent y aller. Et les lois, par là bas, les gens n'y prennent pas garde (hélas).

Donc voilà!
Image mise à la bonne taille - je pense.

voilà voilà!

EDIT : par contre j'ai un problème avec ma banière... -_-"

Validé

Elle ne s'affiche pas la bannière? Est ce que tu as été dans les options et tu as cliqué sur "afficher la signature à chaque fois" (ou quelque chose dans ce genre)?

Hum... Effectivement, j'avais légèrement zappé ce léger détail...



Merci pour la validation !
^^

Citation :

Statut / Occupation : Charlatan

Pardon, je m'en remets pas. MM en plus Welcome

heh, super sympathique, j'aime bien ses prédictions en fait

bienvenue! ^^