Devil's Absolution
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 Joan Eden

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Joan Eden
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Joan Eden


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MessageSujet: Joan Eden   Joan Eden EmptyVen 25 Avr - 18:34

• Fiche d'Identité

Nom : Eden
Prénom(s) : Joan
Surnom(s) : /
Date de naissance : 29 février 1982
Age : 26 ans.
Lieu de naissance : Angleterre – Wales – Holyhead
Nationalité : Anglaise
Statut / Occupation : Joan n’a à proprement dire aucune activité. Vivre aux dépends d’autres personnes c’est sa spécialité. Joan est à proprement dire un Parasite.


• Profil psychologique et physique

Caractère :
Si la première impression que Joan donne aux communs des mortels et des immortels est celui de la folie, lorsque ces derniers essayent de fouiller un peu plus sa personnalité, ils se rendent compte que juger par les apparences est souvent rentable. Joan est folle – c’est un verbe au présent de vérité générale.

Ce n’est pas une folie dangereuse, mais agréable à contempler. Sa personnalité se mariant bien avec son physique et surtout son regard hautain et méprisant, elle ne cherche pas à le cacher et ce n’est que ceux qui s’arrêtent à ses jolis cils et ses traits fins, et qui ne voient pas la dureté qui se cache derrière, qui se laissent manipuler.
En effet, Joan a usé et abusé de sa voix persuasive et de son physique plus qu’agréable pour arriver à ses fins, cependant, elle n’a jamais élaboré de plan machiavélique pour influencer quiconque ; Ce talent au quel elle ne s’est jamais entraînée, elle l’utilise sur le moment si l’occasion se présente. Et s’il lui arrive de concocter des plans perfides, ils ratent toujours et elle improvise sans problèmes, car il faut absolument qu’elle ait ce qu’elle veut… si tout de fois elle ne trouve pas quelque chose de plus intéressant en attendant.
Cette envie d’atteindre un but, aussi futile qu’il soit, s’accompagne d’un égoïsme foudroyant. L’exhalation du ‘moi’ est monnaie courante chez Joan, et elle n’hésitera pas à le crier et faire fuir les philanthropes et ceux qui se battent pour la juste cause, tous ensemble, main dans la main. La solidarité ? Non merci. La jeune femme est un animal solitaire vivant dans son monde et se contentant de ses propres opinions. Cependant cela ne fait pas d’elle une asociale. Au contraire, elle aime discuter et faire de nouvelles connaissances. Démon ou humains, peu importe du moment que c’est sympathique et pas GB.
Arriver à ses fins par tous les moyens est une phrase qui lui va mal, même si elle donne l’impression d’un être déterminée et têtue. Au moindre obstacle elle dévie, et se donne un autre défi, ou alors en trouve un plus interessant. Gagner sur le moment en utilisant toutes les armes dont elle dispose ou abandonner. Selon Joan, il ne sert à rien de traîner derrière soi des vieilles histoires. Sa part de « vengeance » elle l’eut, et ne la savoura que partiellement, contrairement à toutes ses petites victoires quotidiennes. Bien souvent, lorsqu’elle est sur le point d’obtenir ce qu’elle veut, elle abandonne. C’est plus le chemin vers la victoire que la victoire elle-même qui l’intéresse. Ainsi, faire la queue pendant des heures pour avoir le dernier sachet de raviolis sera pour elle l’extase absolue, même si elle ne mange jamais. De même, trouver quelqu’un pour le tuer sera un parcours exaltant, mais le meurtre en lui-même ne lui procurera qu’un quart de plaisir. Evidemment, deux exceptions s’imposent : les sucreries et les pactisans.

Concernant son travail de tueur à gager, il est délaissé en ce moment. Durant ses années à Londres ce fut le succès absolu, mais elle est désormais lasse et n’accepte plus que des demandes difficiles concernant des personnes disparues de la circulation pour savourer plus longtemps la quête de la proie. Mais comme personne ne la connaît comme tueur à gages, ces dernières années personne ne lui proposa jamais rien.

Sa part de folie, qui est repérable facilement par les plus ingénieux, elle bien la seule chose qu’elle aimerait cacher. On obsession et son Besoin maladif et inexpliqué de tuer les pactisans est une facette d’elle-même que Joan ne maîtrisait pas, et qu’elle commence à comprendre. Cette nécessité absolue lui vaut des crises d’angoisse qu’elle a jusqu’ici bien dissimulé.
Mais il ne faut pas aller jusqu’à déclarer que derrière son être sombre se cache une grande fragilité. Certes, elle a ses points faibles, mais préfère se ‘manger’ elle-même plutôt que d’accepter une quelconque compassion car elle exècre la pitié et tout ceci est chétif, mignon et rose. En parlant de rose, Joan n’est pas non plus une grande fan de sang ou de chaire fraîche. Son pouvoir étant ‘propre’, elle s’éloigne autant que possible des bains de sang et des psychopathes sanguinaires. Bien qu’elle trouve des fois marrant de les côtoyer, se trouvant terriblement saine d’esprit à côté d’eux.

Joan a également des bouffées de gentillesse, mais cela qu’envers les humains ou les démons. Elle n’hésitera pas à aider et oublier un peu son égocentrisme si la journée a été bonne et si l’individu n’est pas trop laid, car disons les choses clairement, Joan juge à la gueule du client.

Mais comme c’est un être qui change très vite d’avis et oublie ses convictions et ses buts, vivants du jour au lendemain, la seule chose sure et inchangeable chez elle est son obsession pour les pactisans et les sucreries.

Défaut dominant: Son indécision et son caractère peu dissimulé sous le voile de l’hypocrisie sont, plutôt que des défauts, un grand désavantage dans cette société ou le camouflage est essentiel. Mais l’idée de ramper dans la terre avec un casque ne lui plait que très peu. Cependant, s’il le faut, elle se forcera de jouer la carte mensongère et trompeuse. Changeant constamment d’avis, elle réussit également à énerver les personnes très rapidement bien qu’elle ne le fasse pas toujours exprès.

Qualité dominante: Elle n’est pas têtue (malgré l’apparence d’un être casse pied) et renonce facilement à un petit but qu’elle s’est elle-même posé. Au contraire, pour les choses importantes elle y va la tête baissée et fracasse tout sur son passage. C’est sûrement la flexibilité de sa personnalité qui est un avantage.

Apparence physique :


• Histoire

Au commencement :
LET’S START A RIOT ?

29.02.1982 – Holyhead – Great Britain

Joan est née. Rien de plus à dire à part que l’originalité lui collait déjà comme une sangsue. Etre né un jour qui n’existe qu’une fois tous les quatre ans était bien malheureux pour une petite fille qui refusait de se nourrir d’autre chose que de sucreries.
Nounours en gélatine, son caractère têtu s’était vite transformé en liquide visqueux lorsqu’elle fit ses premiers pas dans la secte Luciferi – celle de ses parents.

Organisation extrémiste, cette secte vénérait les démons venus –selon eux- faire payer les péchés des hommes. Composée exclusivement d’humains, ils s’opposaient fortement à ceux ayant acquit un pouvoir, les pactisans, les considérant comme des résistants à la volonté divine ainsi que des complices du diables vendant leur âme pour la puissance. Ainsi, des chasses au pactisan étaient organisées chaque mois, dans le secret le plus absolu, et des hommes et des femmes armées de crucifix allaient brûler les maisons de ceux qu’ils savaient dotés de pouvoirs. Ce qui était le plus étrange, c’est que tous les membres n’étaient pas chrétiens dont Joan et sa famille, athée depuis des générations.
La petite fille ne comprenait pas très bien pourquoi il fallait mettre le feu à des gens mais le fait que le chef de la secte déclare que manger que du sucre était un signe de contamination, elle ne l’appréciait guère. Ainsi, un caractère malin et cachottier se développa en même temps qu’un égoïsme démesuré, étant donné que ses parents n’étaient que des silhouettes absorbées par le besoin d’obéir un débile qui prêchait la punition divine. Sa grande famille, c’est à dire les cinglé pyromanes, avaient beau lui répéter que c’était la volonté de Dieu et qu’il fallait vénérer les démons pour être épargné, Joan hochait la tête avec un sourire et allait manger ses bonbons en cachette. Elle était jeune, très jeune mais avait déjà détecté les pourritures de la vie.
Cinq ans, et elle commençait déjà à songer à une révolution et son caractère difficilement manipulable l’avait conduit sur l’hôtel de sacrifice. Ce n’est pas une enfant d’un vingtième de siècle qui allait détruire les convictions de toute une population.



PREY FOR LIFE OR DIE ?

Pour justifier le sacrifice, le chef se contenta d’accuser les parent d’être des pactisans et de les avoir vus vendre leur âme pour des pouvoirs. Il se dépêcha de faire disparaître les parents pour ensuite placer la fillette sur une pierre grotesque d’art gothique, là juste pour impressionner les fidèles. Ils lui découpèrent d’abord les mains, puis les pieds et quand ils arrivèrent à la tête, après avoir récité des prières en arménien qu’ils ne comprenaient pas, un des bourreaux au courant que Joan n’y était pour rien, ayant la conscience trop lourde de tuer un bon humain, décida de salir le corps de la petite fille déjà morte, avec du sang de pactisan que les membres de Luciferi avaient l’habitude de garder en trophée.
Ce fut un acte bien lâche qui les conduisit à leur mort. Le sang de contaminé déclencha les pouvoirs de Joan, qui avait bel et bien ‘pactisé avec le diable’, en effet, toute sa vie n’étant en contact qu’avec des humains, son pouvoir d’absorption des matières organiques n’attendait qu’un peu de chaire génétiquement modifié pour se manifester. Une fois aspergé de liquide écarlate dans la gorge et les applaudissements retentis dans la salle, le petit corps amputé remua et un gémissement crispé s’échappa de sa bouche. Des cris volèrent dans les airs face à cette image, comme si les précédentes n’étaient pas déjà suffisamment horribles, et le bourreau principal s’était mis en tête de réciter encore un peu de prières incompréhensibles pour calmer la foule. Il posa la main sur le front de la fille et fut littéralement absorbé par celle ci. On pensa d’abord que ce fut le sang qui en était la cause ; cependant ce n’était que l’élément déclencheur de ce pouvoirs étrange car Joan était bel et bien un pactisan dont le pouvoirs unique était très dangereux, n’étant pas la vraie fille de ceux qu’elle avait cru être ses parents.

TIME OF DYING ? NOT YET, THANKS.

Quelques secondes s’écroulèrent avant que la salle de sacrifice se vide et que Joan reste seule, incapable de bouger, avec la lame dans a gorge, n’était pas morte à cause de son pouvoir activé, mais sentant la douleur avec précision. Ses membres repoussant lentement, avec de plus en plus de peine.
Ce fut l’élément déclencheur de sa folie car elle y resta plusieurs jours arrivant même à prier un Dieu qu’elle ne connaissait pas et supplier une morte qu’elle craignait vu son jeune âge. Mais la douleur cuisante et la solitude effrayante qu’elle avait ressentit à ce moment là aura une répercussion sur le restant de ses jours.

Elle fut recueillit par Travis Eden, qui sut lui faire oublier ses traits de caractère égoïstes et têtus. C’était un survivant contaminé qui l’emmena avec lui aux Etats Unis et l’utilisa comme une arme. En effet, son pouvoir était très efficace, et même petite, elle était capable d’aspirer en elle une quantité de gens remarquable rien que par un frôlement. Joan était devenu l’arme de crime parfaite, discrète et insoupçonnable.

Mais Travis s’était également exposé à un grand danger car si la petite fille était docile avec lui et obéissait toujours, elle avait un besoin impulsif de tuer les pactisans. Etait-ce à cause de son pouvoir ou alors l’incident du sacrifice lui donnait cette névrose ? Il ne saurait dire mais l’homme luttait contre le mal et essayait tant bien que mal d’expliquer à Joan qu’il ne fallait condamner quelqu’un seulement parce qu’il appartient à une classe. Cependant, comment expliquer à un tueur en série que l’assassinat n’est pas une bonne chose ?
Travis essaya de la guérir de ce besoin étrange qu’il ne pouvait expliquer, ne sachant rien de son passé, et lors d’une abstinence trop grande, Joan finit par tuer son bienfaiteur.


Dernière édition par Joan Eden le Dim 27 Avr - 15:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Joan Eden   Joan Eden EmptySam 26 Avr - 19:47

Anecdote(s) de l'enfance :
•{Feel so much better
…Now that you’re gone forever}•


Joan fixe sa paume comme une relique trop vieille pour être touché. Elle utilise toujours la gauche parce que l’autre, elle s’en sert pour des choses simples et quotidiennes.
- « Tu as été rapide cette fois. J’aurais aimé lui poser quelques questions. » Déclara le vieil Eden, sans vraiment attendre de réponse.
- « Peu importe… »
Il lui adressa un regard interrogateur mais ne demanda rien. Elle avait trop l’habitude de répondre par des énigmes qui s’avéraient la plus part du temps vides de sens. Du haut de ses quinze hivers, elle possédait déjà le calme des sept sages et sa beauté s’accordait mal avec l’expression froide et impassible qui ne quittait jamais son visage dans ce genre de situation, lorsqu’elle aspirait en elle une vie, des mémoires, des chagrins et des joies. D’ailleurs c’était un faux charme, si on s’y attardait elle n’avait rien de particulier. Trop occupé par les sentiments de ses victimes, Joan avait peu de temps de ses consacrer aux siens, qui ne s’était guère développés. Lorsque Travis la contemple, elle a encore ce regard effarouche de bête effrayée et perdue ; cependant un voile d’indifférence couvre cette douleur, gérée d’une façon étrange. Lorsqu’il lui demande si elle s’en souvient, elle répond que non mais que cela devait être bien horrible puisqu’elle est dégoûtée de son bien-être et n’a guère envie de retourner là bas. La bas à Holyhead ? Ose des fois lui demander son père de substitution. Alors Joan sourit légèrement et le charrie sur sa prudence verbale.

C’est une fausse jeune. Son visage ne fait pas vingt ans, que sa pupille a déjà la lueur des vampires séculaires. Cependant Joan n’aime pas le sang. Elle l’a en horreur et c’est bien la seule chose qui lui fait apprécier son pouvoir.

C’est un tas de tissus, des os et des cheveux qui reste du démon qu’elle vient d’absorber et elle s’est toujours demandé où toute la chaire allait en elle. Pourtant elle ne grossit pas, mais n’a jamais besoin de manger non plus.

- « Aimerais-tu retourner en Angleterre ? » Fit un jour Travis avec appréhension.
S’il y a dix ans il mettait le silence de Joan sur le dos de sa première mort et des circonstances étranges dans lesquelles il l’avait trouvé, aujourd’hui il sent que la langueur monotone qui anime son corps de jeune fille, est entièrement de sa faute. C’est encore la culpabilité qui le ronge. De quel droit l’utilise-t-il comme une arme personnalisée ? Mais très vite il trouve de multiples justifications. Elle serait morte de toute manière et elle est bien trop utile ainsi, pour risquer de la perdre à cause d’un stupide sentiment de pitié. Son pouvoir est unique, il n’a jamais rien vu de pareil dans sa longue vie et son seul défaut est la récompense qu’elle demande. Un pactisan par mois ; juste un, pour apaiser son être trouble. Travis ne sait rien de cette obsession ; il a juste eut le temps de constater qu’elle devient folle, hurle et maudit si on ne lui accorde pas un sacrifice. Et pourquoi juste des pactisans ? Ce serait bien plus facile pour la conscience de l’homme si elle désirait des démons.
- « Oui. »
Il sursaute. Joan le fixe avec dégoût. Il ne s’attendait pas à cette réponse, elle le sait bien. Travis est bien trop pris par sa mission de combattre le mal pour lui accorder un quelconque temps libre. Il a juste posé cette question pour faire semblant de s’intéresser à l’état d’esprit de la meurtrière, histoire qu’elle lui en veille pas trop, qu’elle se montre docile en songeant aux attentions de son tuteur.
- « Tu es sûre ? » Joan confirme sa pensée ; ce n’est qu’un sale hypocrite, mais après tout, à quoi fallait-il s’attendre ? Egoïstre…mais qui ne l’est pas ?
- « Peu importe… » Murmure-t-elle.
- « Non ?… »
- « Peu importe… »
- « Réponds correctement ! »
Il se frustre, elle se tait et penche sa tête de côté. L’hypocrisie surprise la main dans le sac s’agite dans les airs.
- « Sais-tu seulement tous les risques que je prends pour… »
Ca y est, il veut de la reconnaissance ; nourriture spirituelle de chaque être répugnant. Avec les démons c’est bien plus facile, ils n’ont pas ce genre de sentiments stupides. Ils avaient raison ; les démons c’est bien mieux. Bien que perfides, leur hypocrisie est réfléchie et non impulsive et née d’un quelconque sentiment de culpabilité demandant d’être apaisé hebdomadairement.

Joan hoche la tête et acquise pour voir enfin un sourire rassuré sur les lèvres du vieux justicier. Elle lui dit qu’elle comprend, elle s’excuse et on dirait même qu’il veut la voir à genoux, entrain de lui vouer un culte pour l’avoir sauvé. Les hommes et leur orgueil injustifié. Le mal qu’il combat, ne s’est-il jamais rendu compte qu’il était juste à côté de lui tout ce temps. Joan ; elle est persuadée maintenant. Travis Eden est un être trop laid et bête pour continuer de vivre. Il a toujours détourné le regard lorsque son ‘arme’ tuait ses cibles. Il ne lui a jamais demandé si elle avait mal.
Silence.

Joan lui caresse la main et sourit, chuchotant des mots doux et apaisants. L’humain se sent flatté, il est fier de cette soumission et il baisse ton museau infâme pour l’embrasser. Combat-il le mal, en ce moment ?
Il y a quelques mois, il avait commencé à la priver de sa récompense. Cela faisait 74 jours qu’elle n’avait pas mangé de pactisan, et il ne sait pas les tourments que cela provoque. Son esprit crie et pleure, implore presque et clame un sacrifice. Joan soupire et il ne reste qu’un tas de vêtements sales de celui qui voulait tant avoir une récompense pour son ancien acte de bravoure.

Anecdote(s) de l'adolescence :

Joan Eden, 20 ans. En vérité, elle n’en avait que 17 mais son regard avait tellement de rancœur que les douaniers n’auraient pas pu soupçonner son âge. Elle avait découvert la vengeance pas plus tard qu’hier et voilà sur le chemin de sa gloire, revenu sur les terres du péché et de sa mort. Holyhead, les habitants sont toujours aussi étranges et elle aimait penser ainsi, car cela lui donnait un air de ‘je m’en souviens’. Elle qui avait pensé être dépendante de Travis Eden, avait découvert que ce n’était que la mort des pactisans qui lui provoquait un bien être immense et la vengeance, cette nouvelle et sublime émotion, emplissait son être de joie.

- « Dites, est-ce que c’est toujours aussi calme ici, dans une si grande ville ? » Fit-elle au vendeur, avec un sourire dernier cri.
C’est ainsi que Edwin McCoy, 27 ans, d’ancêtres irlandais, introduisit sa nouvelle petite amie, Joan Eden, dans la secte Luciferi encore active en ces années 1990’s. Et c’est ainsi que, des disparitions étranges commencèrent à paniquer la population et que la fille découvrit qu’elle ne pouvait pas engloutir plus de 550 kilos de chaire fraîche par jour. Décidément, on en découvre tous les jours…


Anecdote(s) de la vie actuelle :

- « Eden…Eden… Comment il s’appelait bon sang ? » Fit la vieille femme à l’intention de Joan.
- « Travis. » Déclara cette dernière avec un scepticisme peu dissimulé dans son regard.
- « Ah oui ! Je m’en souviens. La mairie de Holyhead ne voulait pas s’en occuper donc ils nous l’on envoyer. C’était un sale type… » Marmonna-t-elle.
Joan arqua un sourcil. Pourquoi était-elle ici d’ailleurs ? Londres se laissait bercer aux murmures du soir. C’était une ville agréable malgré les rues étroites et les bâtiments haut et encombrants. Il n’y avait que dans la haute colline d’où on pouvait apercevoir le Shakespeare’s Globe qui avait une certaine intimité et mélancolie dans l’air. Pourquoi la vieille lui avait demandé de venir ici ? Et pourquoi était-elle venue ?
- « T’étais toute petite, toi. Tu te souviens vraiment pas de moi ? » Fit-elle avec une voix languissante.
- « Non. » Le ton fut peut être un peu trop sec car la petite vieille cligna plusieurs fois des cils brûlés et courts avant de replonger dans ses documents étalés sur la table du parc.
L’air était humide. Les papiers jaunes l’étaient d’avantage.
- « Voilà une photo de toi…et là c’est Travis. Je l’appelais toujours Eden, c’est pour ça que je me souvenais plus de son nom. »
Joan attrapa la photo. Ce n’était pas elle. C’était impossible. Elle n’a ni les cheveux blonds, ni les yeux bleus-ciel.
- « C’est impossible. »
- « Ton pouvoir Joan… au fur et à mesure du temps tu changes en fonction de ceux que tu as absorbé. »
La jeune femme écarquilla les yeux et sentit son cœur manquer quelques battements. Comment savait-elle ? Faudra songer à s’en débarrasser…
- « A la base c’était une simple affaire d’adoption mais Eden avait une urgence et il t’a laissé avec moi pendant deux mois. Tu étais très gentille bien qu’un peu triste et sombre pour une enfant de six ans. Tu as tellement changé. Je me souviens de toi si bien… comme si c’était hier. Parce que ton pouvoir est rare Joan. Les Pactisans en ont généralement plusieurs, mais toi tu n’auras que celui ci toute sa vie, et tu ne connais pas encore son étendu… » Elle lui jeta un coup d’œil complice avant de poser sa main à plan sur la table. « Regarde. »
La vieille plissa ses yeux dans une joie étrange alors que de sa main commença à sortir une sorte d’animal affreux, à l’allure canine. Joan cria d’abord, entendant l’écho de sa voix effrayer les corbeaux appréhensifs qui s’envolèrent comme des voleurs. La main de la vieille accouchait littéralement d’un…d’un…
- « Putain de merde c’est un gars… » Hurla Joan en se levant du banc et reculant avec une grimace dégoûtée.
Le sang qui giclait de la main immonde dessinait les contours des vieux documents et une légère brise apporte la peur dans la poitrine haletante des deux pactisans. Rapidement, la vieille femme absorba tout ce qu’elle avait laissé apparaître de son intérieur. La vue fut bien trop courte… heureusement ? C’était bien trop iréel…
- « C’est dégueulasse… » Singea Joan.
- « C’est le même pouvoir… j’ai tellement de choses à t’apprendre, j’ai jamais cru que j’allais te revoir ma chérie. »
D’un pas boiteux et maladif elle s’élança vers sa chérie voulant se saisir de ses mains.
- « Dégage pauvre folle. »
- « Je ne peux pas te tuer, n’aie pas peur. Nous ne pouvons pas nous tuer. Nous ne pouvons pas mourir. Jamais tant qu’il y aura de la matière organique. Notre pouvoir n’a pas de limite. Nous sommes faites pour vivre une éternité ensemble et nous ne vieillissons jamais tant que nous continuons d’absorber d’autres pactisans. Joan nous… »

Eden lui colla une droite et puis l’envoya par-dessus la rampe de la colline, entendant le corps huileux craqueter contre les dalles et glisser avec la terre humide. Le regard effarouche de la jeune femme se dirigea ensuite vers tous les papiers étalés sur la table du parc. Elle s’y dirigea avec empressement, sentant ses yeux larmoyer sous la colère et la peur. Etait-elle capable de redonner la vie à Travis de la même manière que cette vieille folle avait commencé à accoucher dégueulassement de sa main l’autre immondice humaine. Un rire névrosé puis un soupire retentit à travers le silence du soir.
Qui saura de toute manière ?
Qui croira la vieille folle ? Elle semblait avoir arrêté de bouffer ses pactisans pour rester jeune… elle ne pouvait rien. Elle ne pouvait que gerber ses victimes… Certainement elle avait jeûné pendant trop longtemps…certainement.
Qui la croira ?

Marcia Eden
63, Canal Street - Appartement 36B, Chicago...


C’était qui encore Marcia ? Le papier fredonna un air de moquerie entre les doigts de la jeune femme. Chicago…Chicago ; elle n’avait de toute manière plus rien à faire à Londres.

Epoque où il a découvert ses pouvoirs : Joan a découvert ses pouvoirs à 5 ans, lorsqu'elle était sur le point d'être donné en sacrifice à des cinglés. Elle ne s'en souvient absolument pas et n'a jamais tenté d'en savoir plus, ni même sur ses parents

• Pouvoirs
Elle n’a qu’un seul pouvoir et cela lui suffit largement. Elle n’a jamais eut de problème de contrôle physique avec lui, mais psychologiquement c’est toute une autre histoire.
Sa capacité consiste en l’absorption de tout ce qui est organique par un contact épidermique. Littéralement parlant, c’est un aspirateur à humain et si on arrive à sortir la poussière d’un aspirateur, il n’y a pas de retour arrière avec Joan. Une fois ‘mangé’ il vaut mieux que le concerné ait déjà écrit son testament.
Son aptitude à dévorer est limitée et elle n’a jamais comprit comment cela fonctionnait car aucune sensation douloureuse ou désagréable n’apparaît lorsqu’elle l’utilise.

Psychologiquement, elle a du mal à s’abstenir de dévorer les pactisans. Elle n’a pas la capacité de les détecter, donc ce besoin est bel et bien dans sa tète et non dans son corps car une fois qu’elle a repéré un de son gibier favori, elle n’arrête pas d’y penser et en devient folle.

Il est arrivé une ou deux fois qu’elle ait des maux de tête et la voix de la victime qui résonne dans son crâne, n’étant certainement pas morte avec l’absorption. Il lui est arrivé de penser que toutes les âmes de ses proies sont toujours en elle, mais Joan n’a aucune preuve et cela ne la perturbe que très peu. De son pouvoir, elle ne s’en sert que très rarement et ponctuellement. A part sa « vengeance » à Holyhead où elle a presque annihilé une population entière, aujourd’hui elle se contente d’un ou deux personnes par mois tentant tant bien que mal de se trouver des pactisans.

• Hors Jeu

Personnalité de l'avatar : J. Morrisson
Joueur ou joueuse : Yéti en décomposition.
Comment avez-vous connu le forum : Dans un strip-bar
Commentaires ? : Nope.


Dernière édition par Joan Eden le Dim 4 Mai - 16:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Joan Eden   Joan Eden EmptySam 26 Avr - 19:49

• Relations
E. Stuart {Nicole. K.}
Julian, petit démon à la tête blonde avait rencontré un chat dans son jardin. Alors que sa maman était au téléphone avec un collègue de travail, le petit suivit l’animal et passa la clôture pour se retrouver dans la rue. Julian suivit le chat pendant un long moment, mais celui-ci disparut de sa vu. Complément perdu, l’enfant continua à marcher jusqu'à se qu’il bouscula Joan. Vu que Julian n’ai pas du genre à pleurnicher, il demanda simplement à la dame si elle ne pouvait pas l’aider à retourner chez lui. Sur la route, Julian et Joan se sont très bien entendus, ils se sont même arrêter pour s’amuser dans un parc, pendant Elisabeth était prête à appeler l’armée. Alors que le soir pointait du nez, Joan raccompagna, l’enfant chez lui. C’est ainsi qu’Elisabeth rencontra Joan pour la première fois. Au début Elisabeth était très méfiante, mais la confiance que son fils mettait en cette femme atténuait les craintes de la maman. L’historienne, bien qu’elle garde toujours une certaine réserve, accueille volontiers Joan chez elle, ce qui ravi son fils. Les deux femmes sont des amis, pas les meilleures amies du monde mais les choses peuvent changer avec le temps …

• Relations
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